mercredi 29 juillet 2015

Alerte ! Alerte ! Ils ont osé !

Que le peuple sorte de sa léthargie estivale ! Qu’il gronde furieusement  et harcèle ses représentants félons ! Jusqu’au retrait de cette autorisation  méphitique et scélérate !

Sur les ondes de  Radio Courtoisie, d’habitude média sérieux et fiable, pendant l’émission de Martial Bild, mercredi soir un des invités a annoncé que nos députés avaient voté dans l’indifférence complice de nos grands médias, une loi autorisant le  gouvernement de la République à prélever, en cas de besoin ou de crise financière, jusqu’à dix pour cent des montants disponibles sur les comptes en banques des Français.
Les autorités publiques, dont tout le monde connaît l’honnêteté, seraient ainsi autorisées à mettre la main directement sur des fonds privés. 
Pour mémoire la dette publique française c’est-à-dire contractée par des organismes publics nationaux a dépassé les deux trillions (deux mille milliards d’euros). C’est dire les qualités de gestionnaires des agents de l’Etat et notamment des Ministres, du premier d’entre eux et du Président de la République.
Attention ! Faire les poches des citoyens ne serait permis que dans certaines conditions bien précises, comme la chasse. Pas de braconnage ! Ce méfait ne pourrait avoir  lieu qu’en cas de crise grave ! Mais la crise est déjà là depuis 2008 et elle prend même des allures de véritable dépression structurelle économique et sociale. L’acharnement mis par les politiciens européens pour éviter, pour des raisons politiques, la sortie immédiate de la Grèce de la zone euro laisse penser que les difficultés financières de ce pays réapparaîtront bientôt. Le coquet cadeau financier qui a été nécessaire ne devrait pas diminuer la dette des pays prêteurs, dont la France.
Le pillage du bon peuple se faisait d’habitude par des manipulations monétaires et notamment des dévaluations. Mais avec l’euro on est passé de la malveillance au véritable attentat contre le peuple. Depuis les explosions sur l’étang de Berre, on ne sait plus trop la différence !  Ce coup pendable a déjà été fait à Chypre, il y a quelques mois. Les gouvernants chypriotes s’étaient défendus en disant que beaucoup des comptes pillés appartenaient à des Russes (sous entendu, malignement et sans aucune preuve, que c’était de l’argent sale ou volé). La recette était dans l’air en France depuis quelque temps, on en parlait sur le mode plaisant, on le disait impossible chez nous. Mais, si ce sale coup est avéré, le peuple pour une fois uni doit exiger une commission d’enquête pour savoir qui a voté cette loi inique, qui a voté contre, quelle est la position des partis politiques sur ce vol éhonté et finalement imposer la démission des responsables coupables. Il faut abroger cette loi sous les huées du peuple.
Ne laissons jamais l’Etat mettre ses doigts crochus et ses mains sales dans nos poches. Jamais ! Jamais !

jeudi 23 juillet 2015

Attention à la colère de Zeus !


Dernières bonnes feuilles de "Peut-on réenchanter la France ?" publié chez Via Romana et qu'il ne vous reste plus qu'à acheter pour lire la suite !

Ne nous dissimulons pas que nous vivons actuellement dans une France déboussolée, économiquement fatiguée, psychologiquement fragile et surtout moralement dérégulée.
Un battement d’aile de papillon peut entraîner un typhon à l’autre bout du monde stipule la théorie mathématique du chaos. Nous l’avons vérifié expérimentalement après mai 68 !
Quant on pense que ces évènements ont été déclenchés, à Nanterre, par le désir manifesté par quelques garçons de pouvoir accéder aux dortoirs des filles et que l’on constate aujourd’hui le bouleversement social et le désert moral que cela a créé dans le pays, on est abasourdi.
Par orgueil prométhéen, nous avons laissé s’installer une grave crise morale, qui entraîne un laxisme généralisé et un vide spirituel. L’ordre moral faisait peur aux libertins qui l’ont détruit. Les attaques répétées sur les valeurs traditionnelles, sur l’autorité nécessaire, sur les règles civiques, sur les piliers moraux de la société (que les « hussards noirs », ces instituteurs laïques de jadis, expliquaient et enseignaient scrupuleusement aux enfants) ont engendré un déficit grave et durable de morale dans notre société. Peu à peu toute la structure spirituelle, morale et religieuse, puis culturelle, intellectuelle et comportementale du pays a été ébranlée et toute l’architecture sociale s’est fragilisée dans un brouhaha cacophonique pour devenir instable et dangereuse.


On ne peut pas imaginer qu’un héros de la mythologie grecque puisse survivre quelques minutes dans le monde contemporain A l’évidence, il s’émerveillerait du progrès technique et du confort matériel ambiant mais il serait surpris que la sécurité des personnes et des biens ne soit plus assurée dans les villes, que les attaques soient lâches et dirigées sur les faibles et surtout il serait asphyxié dans notre atmosphère sans courage, sans héroïsme, sans honneur, sans dignité, sans fierté, sans le moindre respect du travail de nos ancêtres, sans interventions divines…intempestives. Il trouverait notre monde petit, mesquin, sans ambition, fade et désespérant.
Phèdre ou Ajax ne se seraient jamais suicidés à notre époque. Ils auraient seulement plaidé coupables et, avec un bon avocat, s’en seraient tirés, grâce à la contrainte pénale, avec quelques mois de travaux d’intérêt général ! 
Aucune société n’a pu vivre harmonieusement sans principes, sans mythes fondateurs, sans légendes, sans racine, sans une identité qui se dégage au fil des générations, sans quelques garde-fous moraux et sans une autorité fondée sur le savoir ! Aucune société ne peut vivre longtemps sans enthousiasme, sans élan créateur, sans ambition autre que de voir des matchs de foutbol. Ce n’est pas l’ersatz de « religion démocratique, séculaire, autoritaire et universaliste », proposé par la Super Classe Mondiale et relayé en France par le révolutionnaire Peillon, qui va y arriver. Les indignations sélectives, la cupidité, l’égoïsme des zélites ainsi que la jungle de règlements, de lois liberticides et de fêtes de commémoration d’évènements soigneusement choisis disqualifient notre système politique et social actuel pour réenchanter le moral des Français. Les tragédies grecques proposaient mieux aux citoyens libres d’Athènes et suscitent toujours beaucoup d’intérêt vingt cinq siècles plus tard.
Par contre, il y a peu de chances que l’on se souvienne encore de Hollande ou de Sarkozy dans 2500 ans, mais ne mettons pas tout sur le dos de nos zélites défaillantes.

Nous, le peuple de France, sommes aussi responsables de ce qui nous arrive et devrons changer beaucoup en nous pour espérer un renouveau national.
Permettez-moi, estimé lecteur, de me répéter pour conclure sur notre nécessaire changement intrinsèque. Il est inutile de se dissimuler derrière des boucs émissaires. On a les dirigeants que l’on mérite puisqu’on les choisit. Chacun d’entre nous est devenu réticent à l’égard de toute réforme qui pourrait le concerner ; des syndicats squelettiques résistent à toute amélioration dès qu’elle touche aux avantages acquis ; la France est devenue maintenant ingouvernable et irréformable. Le renouveau ne peut venir que des entrailles du peuple au prix d’un effort considérable de changement et d’une chirurgie réparatrice des structures sociales.

Mais nos générations sont progressivement devenues jouisseuses, individualistes et relativistes. Elles ont manifesté une tolérance béate pendant longtemps pour tout ce qui nous était étranger en oubliant notre passé pourtant exceptionnel et même en le critiquant outrageusement. L’histoire nous jugera comme des faibles, des repentants, des consentants à la culpabilité, des vaincus, des « lousers » !
Puis la cupidité, la perte du goût de l’effort et l’égoïsme matérialiste ont pris le dessus et nous n’avons fait preuve ni de courage, ni d’esprit critique, ni de volonté. Nous n’avons manifesté aucune clairvoyance quand nous nous vautrions dans le confort matériel et la surconsommation.
Nous avons laissé faire avec indifférence.
Nous avons profité, sans nous en rendre compte, d’avantages que nous devions au travail et aux principes moraux de nos prédécesseurs, nos ancêtres, et que nous n’avons su ni conserver, ni transmettre à notre rare descendance. Espérons que nos jeunes pousses relèveront l’immense défi que nous leur laissons et qu’ils éviteront de devenir ce que redoutait Tocqueville : « une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. »


mardi 14 juillet 2015

Bonnes feuilles : quelques réflexions sur le racisme.


Toujours dans le cadre des bonnes feuilles du livre : "Peut-on réenchanter la France ?", voici un peu de lecture pour l'été.

La considération réclamée par les immigrés ne se décrète pas, elle se mérite.
« Un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il n’en a pas besoin. » Wole Soijinka.
D’autre part, une relative réciprocité leur impose de respecter eux aussi la culture locale et l’autochtone qui les accueille. Leur demander de la gratitude serait considéré comme exagéré !

Si des individualités, issues de notre immigration, ont pu prendre l’ascenseur social, grâce à leurs qualités personnelles, et s’intègrent naturellement dans la société occidentale, une bonne part de nos immigrants, devenus citoyens français, végète et ne souhaite pas se fondre dans le tissu social de souche. Pourtant leur descendance sera française automatiquement. Les jérémiades et lamentations du début sont devenues maintenant des récriminations. Les associations de défense communautaire se sentent assez fortes pour envisager même de modifier le mode de vie des autochtones. Pour ne pas trop choquer, elles appellent cela une adaptation des structures autochtones. En fait, c’est le contraire de l’intégration des allochtones. On pourrait l’appeler une extégration des autochtones.
Une colonisation africaine de l’Europe est en marche... forcée, depuis le début du XXI° siècle. Nous avons fait pendant quarante ans le contraire d’un nettoyage ethnique. Appelez-le comme vous voudrez, estimé lecteur. En fait, nous avons jeté les bases d’une future substitution sociale sur notre territoire, sans le savoir. Notre immigration a atteint depuis 2015 la masse critique, suffisante pour changer la donne sociale. Ce bouleversement irréversible, déjà mal perçu par la population, montrera ses vrais effets délétères vers la fin du XXI° siècle. Cette immigration-invasion rapide, incontrôlée et incontrôlable, dans les conditions politiques du début du siècle et si malvenue dans les conditions économiques du moment, a entraîné la montée d’une réaction populaire, sans que nos dirigeants aient compris que cela pouvait créer des difficultés sociales graves.
« Le fondement du juste est le rapport de force. » J.P Michel, sénateur communiste non repenti.

Quelques réflexions de bon sens sur le racisme.

Il faut accepter de parler des problèmes qui fâchent : de races, de racisme, de groupes ethniques, de communautarisme et d’en traiter franchement et raisonnablement, sans la menace des lois scélérates et de procès intentés par les associations subventionnées pour cela.
Envisageons donc, en toute franchise et si possible sereinement, « cet instinct dont parfois nous médisons sous le nom de racisme. » J. Perret dans « Belle lurette ».
Le mot racisme, tel qu’il s’entend aujourd’hui, n’a rien à voir avec l’acception qu’il avait au temps de Darwin, Ferry et Blum. En France, le racisme était quiescent depuis bien longtemps et notre pays méritait pleinement son qualificatif de terre d’accueil.
La plus belle preuve en est donnée régulièrement par la foule qui applaudit à tout rompre, lors du défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées, la Légion Etrangère, formidable école d’intégration sociale pour des légionnaires de plus de 200 nations différentes et qui ne sont pas tous des anges. Legio patria nostra.
Depuis une trentaine d’années, le débat a été remis au goût du jour par cette immigration-invasion. La réaction sociale autochtone, sourde au début, a du rester discrète à cause des nombreuses coercitions médiatiques et légales en vigueur. Mais dans le monde réel, ce qui doit arriver arrive, tôt ou tard. Qu’on en parle ou non !
Les associations anti-racistes ont contribué, par leurs exagérations stupides, leurs revendications outrancières et les procès insensés qu’elles intentent à tout bout de champ, à refouler toute réflexion sur le racisme, de l’expression publique où elle pourrait être canalisée, à la pensée qui reste privée voire intime, où elle se réfugie, se terre, se dissimule et laisse alors les pulsions animales prendre le dessus. L’actuelle obsession antiraciste, artificiellement entretenue par les manipulateurs d’opinion, n’a absolument pas fait avancer la réflexion sur le racisme. Au contraire !
Comme disait l’Abbé Pierre : « Il faut quand même pouvoir dire à un Juif qu’il chante faux sans que ce soit de l’antisémitisme ! » Ceci devrait être valable pour toutes les ethnies imaginables.
Qu’il y ait une tendance innée de chaque individu à fréquenter des personnes du même groupe social, de même langue, de même socle ethnique, religieux, culturel est prouvé par le mode de constitution habituelle des sociétés et se trouve confirmé par le communautarisme actuel. Plus les périodes sont troublées ou violentes, plus ces phénomènes d’agrégation communautaire se manifestent.
La pensée conforme (PLOUC) a diabolisé la discrimination en la présentant comme le premier pas vers d’éventuelles brimades, alors que ce terme veut seulement distinguer des différences, ce qui est le fondement de la pensée analytique.



Le racisme doit être considéré comme un continuum et non pas comme un état mental fixé. On n’est pas raciste ou anti-raciste. On est plus ou moins raciste, plus ou moins souvent, plus ou moins gravement, en fonction de sa culture sociale, de son éducation familiale, de ses tendances personnelles et surtout des circonstances.
Entre la perception par le bon sens de différences évidentes sur l’aspect, le comportement, la culture et les modes de vie des races ou des ethnies humaines et la théorisation d’une éventuelle supériorité raciale, voire de la persécution d’un groupe social, il existe un abîme.
C’est pourquoi il semble plus logique, et probablement plus efficace, pour réfléchir aux conséquences sociales de l’instinct racial, de distinguer l’anodin du grave. La frontière entre ces deux aspects du racisme devrait être mieux balisée et tout franchissement vers le grave sévèrement puni.

Le racisme anodin constate des différences morphologiques et de comportement entre les différents groupes ethniques, les analyse, éventuellement en sourit, mais les intègre dans la diversité biologique et s’astreint, par un effort de la volonté et de l’intelligence à la discrétion, à la courtoisie et au respect de l’autre. Les individus ne sont pas égaux ; ils sont différents. Les peuples aussi.
Cet effort est plus facile pour ceux qui ne se sentent en rien gênés ou menacés par ces différences de comportement et qui les voient de très loin.
C’est plus difficile pour ceux qui y sont confrontés, par force, dans la vie de tous les jours.
En clair, il est plus facile de ne pas avoir de pulsions racistes quand on habite le VII° arrondissement de Paris que lorsqu’on est un Français expatrié en Côte d’Ivoire au moment où les Patriotes du Président Gbagbo vociféraient dans les rues d’Abidjan qu’ils voulaient manger du Blanc !

Le racisme grave, pervers, haïssable et punissable, commence quand une des trois actions suivantes se manifeste.
  • Apparition, dans le niveau de langage privé et à plus forte raison public, d’une hiérarchisation, que l’on prétend objective, de différences morphologiques ou comportementales, entre des races pour établir un ordre, avec des supérieurs et des inférieurs.
  • Utilisation de l’appartenance d’un individu à un groupe social pour lui attribuer obligatoirement certaines caractéristiques attribuées à ce groupe social.
  • La perversion raciste s’aggrave vers le démoniaque lorsque ces jugements de valeur débouchent sur des insultes ou des brimades, des brutalités, des raquets ou des sanctions, des meurtres ou des génocides, décidées par certains hommes contre d’autres hommes ou groupes ethniques.

La première erreur de nos politiciens a été de combattre le racisme trop en aval. Par exemple, en ne procurant que des gilets pare-balles aux policiers engagés contre les saccages des banlieues par des groupes ethniquement homogènes de jeunes voyous ou d’émeutiers communautaristes. Les zélites ne voulaient pas voir.
En amont, la deuxième erreur politique a été de sanctionner des vétilles.
A l’orée de 2014, un film, « Qu’avons nous fait au bon Dieu ? », faisant une caricature légère mais enlevée des archétypes de la nouvelle société française, avait eu un immense succès populaire alors que la « critique intellectuelle officielle » l’avait démoli.
Il a été excessif de s’attaquer à « Y a bon Banania » ou à « Tintin au Congo » et d’interdire toute statistique ethnique ou religieuse ! Pour ne pas voir que la fièvre montait, les zélites cassaient le thermomètre !

En fait, au lieu de distinguer le racisme anodin du racisme pervers, la pensée dominante (PLOUC) admet que la gravité du racisme est liée au sens dans lequel il s’exerce.
Faire une remarque anodine dans la rue à un noir est bien plus grave qu’insulter gravement un blanc. Ce mécanisme pervers, excusé par les soi-disant traumatismes psychiques de l’époque coloniale depuis longtemps révolue, se teinte souvent de haine jalouse et aboutit au véritable racisme anti-blanc que l’on constate de plus en plus dans nos villes.

La post-modernité occidentale a perdu la raison. Elle est devenue sectaire et n’en est plus à un paradoxe près. On nous glisse subrepticement l’idée saugrenue qu’il existerait un racisme acceptable, qui serait compensatoire des méfaits de l’histoire. On pardonne presque tout au racisme anti-blanc. Pire même, le racisme pourrait être jugé utile. Un racisme social redistributif se manifeste par la discrimination positive, pour permettre à des minorités d’être artificiellement représentées par des quotas. Ce racisme politique, légal et obligatoire va à l’encontre de la vraie méritocratie, mais se drape dans le voile de la justice sociale. Il a surtout un effet dévalorisant pour ce type de promotion que les plus brillants des minoritaires perçoivent et déplorent.

Les Français autochtones, dits « de souche », sont-ils racistes ?
Quoiqu’on en dise, la population autochtone française avait, de tout temps, manifesté sympathie et compassion envers les quelques personnes immigrées, souvent malheureuses qu’elle côtoyait tous les jours.
Mais quand leur nombre a augmenté, le comportement des immigrés a changé et certaines strates de la population autochtone ont du adapter leur mode de vie aux difficultés sociales liées à cet afflux massif. La population autochtone a commencé à renâcler vers 2013-2014.
Pour faire passer la pilule aux autochtones, les autorités ont d’abord sous-estimé publiquement l’abondance de cette immigration-invasion. C’était mentir.
Puis les pouvoirs publics ont minimisé son coût pour le budget national. Les menteurs devenaient récidivistes !
Enfin, ces « menteurs-récidivistes² » nous ont vanté les potentialités de la France Black-Blanc-Beur, dans le cadre d’une Europe métissée. Le terme était impropre, mais il a été adopté parce qu’il sonnait bien ! Pourtant…
Dans l’hexagone, en 2021, on constate que les différentes communautés vivent à côté les unes des autres, sans beaucoup se mélanger. Comme pour les différentes espèces de poissons cohabitant sur un récif de corail, une apparente tranquillité règne sauf quand un requin ou un thon pris de fringale décide de se mettre à table !
Il aurait fallu, au début du XXI° siècle, que nos zélites comprennent que l’assimilation n’était pas réalisable avec des groupes ethniques mais qu’elle ne pouvait se faire qu’avec des individus. Encore faut-il qu’ils ne soient pas trop nombreux, qu’ils le désirent et que leur culture ne soit pas incompatible avec la nôtre.
L’intégration, qui laisse persister une hétérogénéité culturelle, mais assure une participation sociale, pourrait être espérée pour une bonne part de nos immigrés. Avec du temps, de l’argent et de la croissance économique !
Mais l’extégration, qui se profile dans certains quartiers, pourrait devenir redoutable pour la population autochtone dans son ensemble, si la tendance démographique se maintenait. L’extégration est toujours précédée par le communautarisme, mais heureusement le communautarisme ne mène pas toujours à l’extégration.

« Il n’y a pas de racisme chez nous, on élimine sans distinction de race. » aurait déclaré Staline un jour de grande forme !

lundi 13 juillet 2015

Acharnement thérapeutique contre les Grecs.

Un "accord" vient d'être trouvé après pas mal de difficultés, à Bruxelles, pour éviter à la Grèce de sortir de la zone euro. Le grexit aurait sonné la fin prochaine de l'euro monnaie unique. Tous les politiciens européens bien pensants poussent un "ouf" de soulagement.
J'affirme que la marche arrière n'existe pas dans le cerveau imprégné d'idéologies de nos zélites. Elles sont incapables de constater des faits  et de modifier leur action en fonction. Si ces cons là faisaient de la chirurgie cela se verrait tout de suite, mais ils font de la politique politicienne. Cela ne se voit donc que plus tard ! Ils préfèrent fuir en avant en pensant : ""quand la marmite explosera, nous ne serons plus aux affaires". Je relisais récemment le livre de François Brigneau "1939-1940 : l'année terrible". Comment le Front populaire a donné les pleins pouvoirs à Pétain dans la débâcle militaire. Que de conneries ont pu être dites à cette époque et après !!! Tout parallèle avec l'époque actuelle serait fortuit.
La phrase ndu jouur vient de l'ineffable Valls :  Je suis fier d'être aux côtés de François Hollande dans cette épreuve !
Vas-y Laval !

La volonté immigrationniste têtue de nos « zélites »*.



Essayons de mettre un peu de clarté, de franchise et de logique dans les débats concernant l’exode vers l’Europe de foules de « migrants », comme nos zélites voudraient qu’on appelle ces malheureux. Ils ne vont pas au hasard dans un monde immense et sans frontière. Non ! Ils risquent leurs vies pour quitter leurs pays ravagés et en atteindre d’autres où l’espoir est encore possible. Leur odyssée est jalonnée par des frontières plus ou moins étanches. Il s’agit en fait d’immigrants volontairement clandestins, donc hors-la-loi sur les terres d’accueil, qui ont décidé, délibérément et avec préméditation, de forcer illégalement la porte de ce qu’ils considèrent comme l’eldorado européen. Leur entrée incontrôlée puis leur séjour définitif à l’intérieur de nos frontières, est une insulte à l’immigration légale organisée et plus tard menacera la stabilité démo-politique de l’Europe. Le nombre infini des miséreux du monde, défie toute planification, déborde nos structures d’accueil et plombe financièrement ce qui reste des possibilités de notre si généreux Etat-Providence. Leur espérance est exploitée, avant le départ, au prix fort par d’ignobles individus dits « passeurs » que l’on stigmatise verbalement sans nuire en rien à leur trafic, au contraire. A l’arrivée, ils sont « aidés » par des associations dites philantropiques dont ils constituent le fond de commerce. La France avec ses six millions de demandeurs d’emploi (toutes catégories confondues), un tissu industriel en lambeaux et une dette publique de plus de deux trillions d’euros ne peut raisonnablement pas leur proposer une insertion décente.
Le peuple de France, ou tout au moins une bonne majorité de Français autochtones, considère que le plein de populations allochtones de cultures diverses a déjà été fait.
Le bien commun social, économique et politique requiert l’arrêt immédiat de cette immigration incohérente, à tout va.

Mais la totalité de nos zélites ne veut en rien diminuer et à plus forte raison annuler cette immigration-invasion. Par conviction impérative du MAC et panurgisme !

Leur idéologie, obligatoire pour faire partie des zélites, que l’on peut résumer par l’acronyme MAC (Mondialisme, Antiracisme et Cosmopolitisme), le leur interdit formellement. Elles pourraient si elles le voulaient arrêter cette immigration illégale (cf : « Peut-on réenchanter la France ? » 3° partie. J.P Bex chez Via Romana). Mais elles ne le veulent pas et dissimulent cette volonté qui déplaît à leur peuple, derrière l’écran de la compassion, de la nécessité d’accueil du prochain ou du lointain en difficulté, du respect des droits de l’homme… Pourtant on ne fait pas de bonne politique avec des sentiments fussent-ils du meilleur tonneau.
Nos zélites savent qu’accueillir tant d’immigrés illégaux impose de sacrifier le soutien nécessaire aux plus pauvres des Français (arrière pensée électorale suggérée par terra Nova). Elles s’accrochent pour une fois à une tradition : « la France terre d’accueil ». Comme si la France moderne n’avait pas sacrifié d’autres traditions plus utiles !
Comment un pays peuplé de racistes invétérés, dont les autorités se repentent tous les jours des leurs méfaits ancestraux, supposés ou exagérés, sur place ou dans les colonies, peut-il encore attirer autant de réfugiés, au péril de leur vie ?!

  • La liaison est soulignée par dérision !

mercredi 8 juillet 2015

Bonnes feuilles : suite de "la pieuvre administrative" tirée de "Peut-on réenchanter la France ?".


Une administration édicte des règles qui se veulent générales et adéquates pour tous les cas particuliers. Plus l’ensemble ainsi géré est grand, plus l’absurdité de ce principe devient évidente.
Le principe de subsidiarité, mal appliqué, n’a pas réussi à s’opposer à ce centralisme administratif jacobin inepte. Je ne citerai qu’un exemple du caractère pointilleux, inadapté et souvent ridicule des décisions prises à Bruxelles car tout le monde peste contre elles tous les jours. Jeudi 25 janvier 2011, l’Union Européenne a sommé, sous peine de poursuites, 13 pays d’améliorer le sort de 47 millions de poules pondeuses maintenues dans des cages trop petites et mal aménagées. Jusqu’en 2011, chaque poule disposait de l’équivalent minimum d’une feuille A4 d’espace au sol dans les élevages traditionnels en batterie. Les nouvelles normes prévoient de donner à chaque poule un minimum de 750 cm² d’espace dans leurs cages, soit une feuille A4 agrandie de l’équivalent d’une petite carte postale !! En pleine crise de l’euro…

Le citoyen doit se couler, sous peine de lourdes amendes, dans des cadres pré-établis, des formats, des carcans, parfois dans un véritable enfer paperassier. Il est toujours potentiellement coupable d’une transgression, parfois inconnue de lui. L’autorité doit toujours avoir quelque chose à lui reprocher.
L’administration impose ainsi de dures sanctions financières à la société civile qui est obligée d’être docile sous peine de majorations. Les récalcitrants sont immédiatement assaillis de menaces et cloués au pilori social par l’ordre répressif administratif. L’administration fiscale et les caisses de recouvrement des charges sociales peuvent être de véritables poisons pour l’esprit d’entreprise, convaincues que tout entrepreneur qui réussit est un fraudeur des règles fiscales et législatives. Celles-ci étant discutables, parfois ambiguës, ces administrations peuvent prolonger leurs enquêtes sur des années. Elles en souffrent peu, mais le malheureux particulier en sort éreinté même s’il est blanchi. D’ailleurs un contrôle fiscal est souvent utilisé comme moyen de rétorsion contre ceux qui ont osé sortir des rails de la pensée unique, conforme et obligatoire.

Les citoyens doivent abandonner progressivement des pans de leur liberté pour se fondre « dans le moule conforme ». Beaucoup d’entre nous courbons l’échine et acceptons cela comme un moindre mal. Ainsi on nous avilit tous les jours un peu plus. Gérard Depardieu avait été traité de minable et de voleur par des ministres lorsqu’il avait décidé de quitter l’enfer fiscal français en 2013. Mais le Système Politique et Social a l’habileté de faire monter progressivement la pression administrative pour que ce soit tolérable. Si cela avait été fait brutalement le peuple se serait rebellé bien plus tôt.
On m’objectera que cette tyrannie administrative est inhérente à la complexité de la vie moderne. C’est vrai ! Mais pas au-delà d’une certaine limite. Les Hôpitaux seraient plus faciles à gérer s’il n’y avait ni malades, ni médecins, plaisante l’administration ! Mais la réalité est qu’ils sont faits pour les malades, qu’il y faut des médecins et que l’administration n’y est qu’accessoire. Une bonne administration devrait s’adapter, elle, à la diversité et aux multiples cas particuliers des maladies et de la médecine. C’est difficile et nous en sommes loin en 2021.
« L’ambition dont on n’a pas les talents est un crime. » Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe.
























mardi 7 juillet 2015

L’administration est devenue une pieuvre aveugle qui étouffe la société civile.


Au diable les commentaires qui n'amènent rien sur la Grèce. Qui vivra verra, mais la Grèce sortira bien un jour ou l'autre de la zone euro. C'était une connerie majeure de l'y faire entrer. N'est ce pas Monsieur Giscard d'Estaing ?
"Platon ne joue pas en ligue B"!!

 Toujours dans les bonnes feuilles du livre que j'ai publié chez Via Romana :"Peut-on réenchanter la France ?" voici quelques lignes traitant des tentacules administratives qui nous étouffent. Ce texte est une première partie, il y en aura bientôt une seconde. Le sujet les mérite.

Dostoïevski évoquait déjà avec irritation « l’ivresse administrative ». Depuis nous avons encore fait des progrès ! L’administration est devenue tentaculaire et s’insinue dans les moindres recoins de notre vie de tous les jours.
Ses multiples bras armés assurent, vis-à-vis du peuple, la surveillance et la coercition voulue par le Système Politique et Social. La France s’est dotée d’une « nounou sociétale » fastidieuse qui s’octroie les prérogatives d’une assistante sociale peu compétente, mais qui s’immisce dans tous les actes de la vie sociale.
Une vraie mouche du coche !
En France, nous souffrons d’une hypertrophie numérique de la structure administrative de l’Etat qui voudrait s’occuper de tout. Elle s’est dotée pour cela d’une panoplie réglementaire abondamment fournie. Nous croulons sous une avalanche de codes, normes, recommandations, décrets, lois…Bien entendu la répression suit de près, essentiellement sous forme d’amendes, de procès-verbaux et autres « pompes à phric ». C’est ennuyeux et stérile.
Mais il y a encore pire que l’administration française ! L’Espagne dispose d’une administration incompétente, mais qui manifeste les mêmes ambitions de tout régenter. Union Européenne oblige ! Le résultat est terrifiant. De la quantité sans la qualité ! C’est une pléthore d’employés inefficaces et souvent nuisibles et arrogants ! Tous les moyens de freiner ou de contrecarrer les projets des entrepreneurs et des citoyens en général sont bons à mettre en œuvre. La première idée qui traverse le cerveau d’un fonctionnaire espagnol devant un client est : « que vais-je pouvoir opposer comme règle administrative à cette personne pour ne pas faire ce qu’elle me demande ? »
Je généralise peut-être un peu, mais vraiment très peu !

Tout est codifié, « normaté », contrôlé et éventuellement interdit pour des raisons souvent incompréhensibles. La machine administrative n’a pas d’états d’âme, elle applique des règles générales, souvent théoriques et complexes. Sachant que nous n’obtiendrions pas le moindre brin d’humanité de ce monstre froid et sans âme, nous aurions pu espérer au moins une meilleure organisation des services qu’il est censé procurer. Il n’en a rien été. En fait, c’est le citoyen qui doit s’adapter aux règles administratives et non pas le contraire comme cela devrait être. L’informatique a beaucoup aidé cette évolution ! Heureusement, celle de l’administration « beugue » encore de temps en temps et laisse persister quelques échappatoires.

Si elle n’est pas contrôlée par des éléments extérieurs à elle-même, toute administration manifeste toujours une tendance irrépressible à accroître son domaine, son pouvoir, son personnel et son budget, quel que soit son volume d’activité, ses besoins et son utilité. L’abondante administration internationale de Bruxelles en offre un exemple caricatural depuis des lustres. La notre, coiffée par l’européenne, assure de moins en moins les devoirs régaliens de l’Etat vis-à-vis de la population, pour se consacrer aux détails de notre vie quotidienne. Ne serait-ce que pour justifier son existence. Ainsi son rôle est souvent jugé insupportable par les citoyens : multitude des règlements, complexité des formalités, incohérence des services entre eux, longueur des délais, arrogance... L’administration est sourde au bon sens et raffole de remontrances moralisatrices exaspérantes.
« Arrêtez d’emmerder les Français ! » a été l’interpellation gaillarde de l’ensemble des Députés en réunion par un de leurs collègues (Jacques Myard), en 2012, à propos de la prolifération des radars routiers.

Dans la haute administration, des esprits éclairés travaillent depuis longtemps pour passer de la démocratie représentative actuelle au stade supérieur, qu’ils appellent la « sémiocratie » et qui serait plus facile à manipuler
Une réflexion collective d’experts devrait précéder les décisions de l’exécutif, ce qui aboutirait en fait à une démocratie sans élection ! Cela ressemble beaucoup à ce que les peuples sont portés, par expérience, à mépriser et adorent ridiculiser sous les termes de technocratie ou de bureaucratie.
Travailler à ses intérêts propres tout en faisant semblant de rechercher le bien public est une activité très prisée dans ces milieux.
Dans les strates moyennes ou inférieures de l’administration, on a trouvé plus facile de mettre des normes autour de tous les actes de la vie, de compliquer tout plutôt que d’essayer de simplifier la survie du citoyen dans l’imbroglio paperassier et informatique qui le submerge. L’administration aurait du adapter ses réglementations préformées et rigides à la souplesse et aux arrondis nécessaires à la vie civile. C’est le contraire qui a été préféré et ça coince ! Le nombre de Codes (civil, pénal, de déontologie, du travail, de la chasse, de la pêche…) dépasse l’entendement.
Cette gabegie a un coût. Des Etats européens du Sud ont fait défaut à partir de 2010 parce qu’il ont vécu au dessus de leurs moyens et se sont endettés mais les politiciens de ces pays ont toujours renâclé à diminuer les dépenses de leurs administrations. Le système généreux de protection sociale, qui avait fait parler en Europe d’Etats –Providence, a longtemps tourné à plein régime et a chauffé. Nos politiciens avaient malencontreusement ouvert à tous les immigrants l’accès à ces privilèges, créant ainsi une pompe aspirante pour un «  déluge d’envahisseurs » (J. Raspail). Le coût de l’immigration en 2010 avait été chiffré entre 36 et 60 milliards par an. 550 000 immigrés clandestins en métropole et 135 000 de plus en Outre-Mer rajoutaient tout à fait légalement cinq milliards chaque année…aux dépenses de l’Etat.
La fraude sociale, notamment à l’assurance-maladie, qui est franchement illégale et n’est pas uniquement liée à l’immigration, a coûté en 2018, 20 milliards d’euros à l’Etat.
L’Etat et son administration sont incapables de contrôler ce qu’ils entendent gérer. Le Ministère de l’Education nationale ne peut même pas dénombrer exactement les fonctionnaires qu’il rémunère. Dans ces conditions réaliser des économies et diminuer les coûts publics devient une gageure.

Les syndicats le savent mais s’opposent à toute modification des statuts sous prétexte de qualité du service public mais en fait de leur intérêt sectoriel et de défense de leurs avantages acquis. En France, nos politiciens ont refusé de principe l’idée de diminuer les dépenses publiques car cette manne avait évité l’explosion de la marmite sociale pendant longtemps. Il fallait donc la conserver. Pour assumer, les Etats souverains occidentaux ont dû s’endetter au-delà du raisonnable et beaucoup sont de fait en cessation de paiement. Ils ont essayé longtemps de le cacher, mais depuis les années 2010, les conséquences catastrophiques de cet endettement pour les populations sont apparues au grand jour. Ces Etats ont imposé des plans d’austérité, ont augmenté les impôts, ont poussé la BCE d’imprimer de la monnaie pour leur permettre de survivre et finalement ont vendu leur souveraineté, qui est la liberté des nations. Le peuple a vu s’abattre sur lui inflation et pauvreté pendant que ses zélites politico-administratives continuaient de bien vivre, elles et leurs commensaux, grâce à des statuts très favorables, mis en place par elles-mêmes. Maintenant, on le menace de la déflation !

jeudi 2 juillet 2015

Bonnes feuilles: Modernité et post-modernité.




Les journalistes font allusion à la modernité et à la post-modernité, sans jamais définir ces termes qui divisent encore philosophes, sociologues et historiens.
Pour résumer, la modernité est caractérisée par la poursuite de l’idéal des philosophes européens du XVIII° siècle. Elle est censée commencer avec la Révolution Française et désigner la propension d’une société à imposer la raison théorique comme son paramètre fondamental. Elle s’oppose ainsi à la tradition, aux doctrines, aux idéologies et même aux religions. Selon Habermas, elle reste un projet inachevé. Elle est d’ailleurs probablement inachevable et, historiquement, ses ambitions théoriques se sont heurtées à bien des obstacles pratiques.
Si l’on en croit Wikipédia, la post-modernité commence vers la fin du XX° siècle et se traduit par la dissolution de la référence à la raison comme postulat. L’activité humaine tend à se justifier par le paradigme général de la résolution immédiate des problèmes par la volonté, fortement teintée par des émotions. Celles-ci induisent des comportements adaptatifs, souvent automatiques et un rapport au temps centré sur le présent. Beaucoup voient dans la post-modernité un subjectivisme incohérent qui entraîne une fragilisation des identités collectives et individuelles. François Hollande avait en 2013 « la conviction » que la croissance industrielle et la reprise économique allaient reprendre dès 2014. Parce qu’une crise ne dure pas !
Dans la lutte éternelle qui oppose les anciens et les modernes, les conservateurs et les progressistes, la tradition et le progrès, nos zélites ont toujours soutenu que la seule voie était d’être moderne, donc progressiste. Elles ont crû avec Marx que l’histoire avait un sens inéluctable allant vers un Progrès continu.
Cette affirmation péremptoire heurte le bon sens populaire car l’histoire se fait souvent en fonction des aléas de la conjoncture, des décisions de quelques hommes (encore faut-il qu’ils soient décidés) et de l’adhésion éventuelle des peuples. Même pour les grandes innovations, après chacun de ses « sauts » techniques, le progrès se heurte toujours à un « mur de limitations ».
Depuis quelques siècles qu’elle existe, il faut bien constater que la modernité n’a jamais montré d’autre finalité que matérielle. La post-modernité encore moins ! Maintenant elle erre au fil des découvertes scientifiques, des possibilités techniques qui en découlent, des opportunités et de multiples manœuvres pour faire du profit, comme un sanglier en quête de nourriture dans la forêt, à la billebaude. Elle est menée par l’intérêt immédiat, en général financier, de nos meneurs affublés d’une cupidité insatiable. Nous naviguons dans le brouillard.

Tout n’est pas à rejeter dans la post-modernité ! Certes non. Mais elle nous a fait entrer depuis quelques lustres, dans une impasse. Elle accumule des incohérences et parfois des absurdités. Certains ayant encore la faculté de réfléchir librement s’en sont aperçus. Au lieu de fuir en avant, les yeux fermés, ils ont suggéré de s’arrêter un instant et même de reculer pour retrouver le bon chemin. Mais ils n’ont pas été écoutés et notre société erre au gré des vagues économiques et des courants sociaux, comme un bateau ivre, sans cap bien défini et avec des officiers de quart souvent incompétents, roublards mais dépassés par les évènements !
« On ne conduit le peuple qu’en lui montrant un avenir ; un chef est un marchand d’espérance. » Napoléon dans ses Mémoires dictées à Las Casas.
Pour mettre en perspective ce pessimisme, on peut regretter le déclin de l’Occident et notamment de l’effondrement français, tout en étant heureux de bénéficier encore des bienfaits de la civilisation occidentale et de la « douceur de vivre » résiduelle pour bon nombre d’Hexagonaux.
Les historiens nous montrent que les périodes de décadence des sociétés ont souvent été très agréables à vivre. Le problème est de savoir combien de temps elles peuvent durer avant la disparition pure et simple du système social, économique et financier ainsi que du mode de vie qu’elles avaient mis en place. Rien ne doit nous empêcher de profiter pleinement du moment présent, de notre existence en général et de savourer les bienfaits que nous offre encore la vie en France. Il est incontestable qu’elle est encore bien meilleure que dans beaucoup d’autres pays.
« Laissez rouler le bon temps » dit-on à La Nouvelle Orléans !

mercredi 1 juillet 2015

La phrase la plus tarte.

Manuel Valls dans le rôle du cireur de pompes :
"le monde doit savoir que François Hollande est un grand Président !"
ou bien y a t-il un humour au second degré dans cette assertion.
La sémantique évolue tellement vite qu'il devient difficile de comprendre le sens vrai d'une phrase, en dehors de la récitation psalmodiée des "mantras" nécessaires à la PLOUC (Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte).