mardi 30 juin 2015

La honte d'être français.

Pour la première fois de ma vie, qui commence pourtant à être longue, j'ai éprouvé de façon violente et brutale  de la honte d'être français.
Diable !
Tout avait commencé jeudi dernier au fin fond de l'île de Naxos (Grèce) où j'étais allé passer quelques jours de vacances. Chez un quincailler, qui ne parlait que quelques bribes d'anglais, nous en étions arrivés à la politique internationale. C'était quatre jours avant le lundi fatal de la fermeture des banques grecques. Pour évoquer Hollande, il s'est couvert le chef d'un casque de bâtiment qui traînait par là et faisant "vroum, vroum" il s'est mis à  mimer un motard ou un scooteriste, en criant Julie Gayet, Julie Gayet... en se tordant de rire. 
Nos politiciens professionnels nous représentent bien.

Pire, au retour, vendredi soir vers 21 heures, il y avait dans ce pays merveilleux qu'était la France, un grève générale des taxis avec piquets de grève (illégaux) pour gêner au maximum les usagers. Qu'à cela ne tienne, il fallait prendre le RER. Mais le RER B fief de la CGT et consorts...qui bien sûr avaient miné le terrain. Le train démarre enfin de Roissy, bourré de touristes coréens, anglais...  chargés de bagages et ébahis par la pagaille qui régnait autour des distributeurs de billets. Au Bourget, il était 23 h car le train avait été bloqué dans plusieurs gares, arrêt définitif ou en tout cas prolongé du train et abandon pur et simple des passagers en pleine nuit dans les environs merveilleux de la gare du Bourget une nuit de ramadan. Bien sûr sans aucun taxi pour "sauver" les malheureux touristes et leur permettre de rejoindre leur hôtel ou leurs amis.

Jamais je n'oublierai les larmes de cette jeune anglo-saxonne blonde qui portait dans ses bras, en plus de ses bagages, un bébé de trois ou quatre mois...hurlant  au milieu des djellabas et des barbes.
Bon séjour à tous dans la ville lumière !
"Les affaires des hommes ont toujours très mal marché " Jacques Bainville.

Bonnes feuilles : La Super Classe Mondiale

Dans le cadre des bonnes feuilles du livre :
"Peut-on réenchanter la France ?"
voici la description de la super classe mondiale (SCM), qui dirige tout en sous main. Pour le meilleur (?) ou le pire !

Nos élites politiques nationales  sont dirigées, par un réseau international informel, à forte prédominance anglo-saxonne, que l’on peut appeler avec Samuel Huntington « la Super Classe Mondiale (SCM) ».  Des cerveaux brillants mais tous imbibés de dévotion aux dogmes de la nouvelle idéologie à la mode, le Mondialisme-Antiracisme-Cosmopolitisme (MAC), se sont organisés en réseau, de manière informelle. Une caste, des oligopoles, des oligo-éléments, une « nomenklatura », appelez cette nébuleuse comme vous voudrez, mais sachez que quelques petits groupes, fluctuants mais tenaces, coordonnés entre eux, dirigent tout, le plus tranquillement possible. Nommons sans plus tarder les moins discrètes des sociétés de pensée, qui regroupent les grands dirigeants politiques, industriels, financiers… et qui constituent les boîtes à idées de cette Super Classe Mondiale.
Voici quelques sociétés ou institutions privées, dans lesquelles se dissimulent les maîtres du monde pour œuvrer tranquillement : Fabian Society, Pilgrims’ Society, Ditchley Foundation, Round Table, Royal Institute of International Affairs, Council on Foreign Relations, Commission Trilatérale, Tavistock Institute, Groupe de l’Hôtel Bilderberg, Aspen Institute for Humanistic Studies, B’nai n’Brith, Pugwash, United Religion Initiative…
Une relative convergence de pensée avec les Loges de la Franc Maçonnerie, leur assure un soutien logistique efficace. Leurs membres, de toutes les nationalités avec une forte prédominance américaine, se réunissent régulièrement à l’insu des médias, sauf quand ils vont au Forum de  Davos pour flatter leur ego. Quelques uns de vos élus, de vos politiciens nationaux préférés en font partie, mais évitent de s’en vanter devant leurs électeurs. Ces dirigeants élus pour des mandats nationaux, régionaux, départementaux… sont pourtant très fiers de faire partie de ces clubs internationaux de réflexion chargés d’assurer la promotion du Mondialisme-Antiracisme-Cosmopolitisme (MAC) et de saper le concept de nations souveraines. L’adhésion des dirigeants mondiaux à cette nouvelle utopie sociale, contrairement à ce que souhaite la majorité des peuples qui les mandatent, est déjà une preuve de la trahison des élites et de la vacuité du mot démocratie.
Dans l’idée de ces élites, une pression  médiatique et sociale constante réussira bien, un jour ou l’autre, à convaincre les peuples du monde entier du bien-fondé du MAC. Mais il faut d’abord détruire ce qui existe pour pouvoir ensuite reconstruire. C’est un des slogans des loges maçonniques : ordo ab chaos. L’ordre naîtra du chaos. L’expérience montre qu’il est plus facile de détruire que de reconstruire !
« Quand on ne sait pas coudre, il ne faut pas défaire les coutures. » Proverbe russe.
Cette Super Classe Mondiale est très peu nombreuse (quelques dizaines de milliers d’individus) et se protége des intrus par un système de cooptations internes.
En effet, les candidats ne manquent pas pour bénéficier du pouvoir et des avantages qu’elle confère à ses affidés. Elle est composée de gens intelligents et diplômés, souvent cupides, mais tenus à une fidélité granitique aux dogmes du MAC, sous peine d’exclusion. Il n’y a pas de place ici pour des divergences de fond. La Super Classe Mondiale est certes fondée sur la méritocratie, mais tempérée par une restriction majeure : les candidats doivent être des adeptes reconnus des politiques économiques libérales, du libre échange commercial à tout va sur toute la planète, du cosmopolitisme et de l’utilité d’une gouvernance supra nationale. C’est pourquoi il est toujours de bon ton dans leurs discours de diaboliser le populisme, d’insulter les démagogues qui en font l’apologie et de ne jamais débattre publiquement avec eux. 
Sa cohésion interne est assurée par l’adhésion aux principes du mondialisme et à la défense des intérêts catégoriels de ses membres (pouvoir, relations et argent). Dans cet ensemble complexe et mal défini, la ligne politique finalement adoptée n’est que la résultante des tendances les plus fortes, souvent américaines. Quelques cercles intellectuels, clubs, boites à idées ou pôles de réflexion, pour ne pas dire « sociétés de pensée », se définissant tous comme progressistes, ont  ainsi sécrété une « doxa » qui traduit, sinon la réalité des choses au moins les espoirs de la Super Classe Mondiale. Ce que la SCM voudrait que la réalité soit ! Vous avez reconnu, en version originale, la Pensée Légale, Obligatoire, Unique et Conforme (la PLOUC) imposée à tous en France, subrepticement mais fermement, pour brider et briser toute pensée marginale ou divergente.

vendredi 12 juin 2015

Bonnes feuilles : microcosme et macrocosme.


Je vous propose, sous le titre général de "bonnes feuilles", quelques extraits du livre que j'ai publié chez Via Romana :"Peut-on réenchanter la France ?"

Toute société extrait de sa masse, des élites qui lui sont nécessaires pour s’organiser harmonieusement et efficacement. Les critères de sélection ont beaucoup varié, au cours de l’histoire, de la force physique à l’intelligence, en passant par la capacité militaire, le pouvoir financier, la tromperie…
Actuellement, en 2021, les diplômes même dévalorisés comme ils le sont, les ressources financières, les relations personnelles ou familiales et plus récemment l’origine ethnique sont les facteurs les plus déterminants de l’ascension sociale. L’ascenseur social marche mal et se contente de déposer un petit groupe de privilégiés intouchables, au dernier étage, avant de tomber en panne !
Ce microcosme social est constitué d’une dizaine de milliers de personnes arrivistes, prêtes à tout pour réussir. Elles exercent leur pouvoir sur une masse de soixante huit millions d’individus devenus les spectateurs distraits, passifs et parfois amusés de spectacles politiques relayés par les médias. En effet, cette multitude doit payer (au moins la redevance télé) pour assister au cinéma permanent que lui organisent les nombreux bonimenteurs de l’actualité, des médias, de la politique, du sport professionnel, du chobiz, de ce qu’est devenu l’art contemporain… et même de la pornographie. Ce sont les meneurs, les élites, les faiseurs d’actualité, les lideurs d’opinion. Leur force est de savoir utiliser la puissance de diffusion des médias et notamment celle des écrans de télé et d’ordinateurs. Raymond Barre, en son temps, avait individualisé et critiqué ce microcosme très parisien, qui sait la vérité sur bien des sujets mais la déforme ou l’occulte pour que les autres n’en connaissent que ce qu’ils veulent bien faire savoir. La frénésie médiatique reprend et amplifie ces montages orientés, « bidonnés », mensongers ou faussés pour désinformer la masse du macrocosme, pour la tromper ou l’abrutir par la tornade de futilité qui s’abat sur elle. La réalité n’apparaît plus clairement, parce qu’on l’enrobe dans un fatras de mensonges et de manipulations mentales qui sont l’objet revendiqué de la « com ». La communication du microcosme est devenue une véritable escroquerie par tromperie sur la marchandise. Comme la réalité ne coïncide pas souvent avec leurs espoirs, les gens du microcosme ont établi une pensée obligatoire et correcte qui représente ce qu’ils voudraient que la réalité soit.
Ces privilégiés sont financièrement aisés, intellectuellement arrogants et jouissent d’une visibilité médiatique qui leur donne une impression de notoriété. Ce sont des pipeuls, reconnus dans la rue et écoutés sur les ondes. Comme ils oeuvrent toujours dans le sens de leur intérêt particulier, ils se sont progressivement déconsidérées aux yeux du peuple qui affirme les mépriser, mais continue à les « bader », comme on dit dans le Midi.

Les spectateurs forment le macrocosme, cette foule passive que l’on appelle la population. Elle est constamment noyée sous un déluge d’informations, véritable bruit de fond omniprésent qui surcharge sa mémoire et altère son esprit critique. La masse populaire a conscience de cette désinformation mais elle est devenue indifférente, compliante, voire docile, vis-à-vis des mensonges, des reniements et des trahisons du microcosme. En revanche, elle est très soigneusement entretenue par le microcosme dans l’idée qu’elle reste la pièce maîtresse de la démocratie. Une véritable démocratie ne peut pas survivre dans ces conditions.
Quand le peuple fait une crise de populisme aigu, le microcosme s’empresse de guérir la poussée fébrile en utilisant un arsenal judiciaire redoutable fondé sur de nombreuses lois limitant le droit d’expression et les possibilités de réflexion sur des sujets « tabous » dont il ne faut pas parler. Au besoin, il brandit la menace de l’extrême droite…et les réminiscences du nazisme.
Diabolisons, diabolisons, il en restera toujours quelque chose !

jeudi 11 juin 2015

Vincent Lambert doit vivre en paix. Pouce en l'air pour tous.

Trois petits mots dans le grand remue ménage de l'affaire Vincent Lambert.
- Les partisans de l'idéologie euthanasique, que certains appellent la culture de mort, se sont trompés dans leur indication, mais ne veulent pas en démordre. Vincent Lambert est un mauvais cas pour envisager une euthanasie parce qu'il persiste un doute évident sur son réel état cérébral et qu'une partie de sa famille ne veut pas en entendre parler. Le doute doit, surtout en médecine, bénéficier au malade. L'abolition de la peine de mort  devrait aller jusqu'aux plus faibles d'entre nous.
- Vincent n'a besoin que de nourriture et d'eau. Cela ne coûte pas bien cher si on se rend compte de l'immensité de la fraude organisée par ailleurs dans le domaine de la santé. Il ne s'agit pas d'un malade mais d'un jeune blessé qu'aucun "tuyau" ne  rattache à une vie artificielle pouvant évoquer un acharnement thérapeutique. Paradoxalement, on lui dénie même au CHU de Reims les moyens habituels de nursing et de réeducation dont bénéficient des milliers d'autres malades en France.
Sans le connaître, je crois pouvoir affirmer que Kariger est un médecin indigne. Hypertrophie pathologique de l'ego, manque d'humanité avec la famille, décision barbare d'arrêter toute nutrition du malade... Vouloir au nom d'une idéologie personnelle ou d'une conviction intime imposer une décision de mort, malgré l'opposition d'une partie de la famille, est abject. Quelle image de la médecine donne-t-il ? Son nom restera attaché à une mauvaise pratique de la médecine. Qu'est ce en plus que ce "cinéma" qui consiste à maintenir ce blessé enfermé à double tour dans sa chambre pour limiter les visites familiales et autres.

Manifestons tous,  dans la rue, partout, avec le pouce en l'air pour dire : Laissez le vivre.
Que l'opinion publique impose aux médecins du CHU de Reims de laisser  partir  ce blessé qu'ils tiennent prisonnier pour qu'il aille dans le centre où il pourra être sereinement aidé et où il est attendu.  
Amen !* Ce qui veut dire en latin : Ainsi soit-il.

*L'auteur de ces lignes est agnostique, mais ce pied de nez a pour but de rappeler à certaines ministres que le latin sert encore un peu, même dans la vie de tous les jours.