vendredi 18 octobre 2013

Du débat politique brillant à l’insulte vulgaire : la décivilisation s’accentue.






Depuis 1881, une loi protégeait la liberté d’expression notamment dans la presse. Elle avait supprimé toute autorisation préalable et tout délit d’opinion. Elle ne sanctionnait que trois abus : la provocation au crime, la diffamation et l’injure.
Cette liberté, jugée adéquate pendant près d’un siècle, a été rognée par des amendements successifs : loi Pleven (juillet 72), puis Gayssot-Rocard (juillet 90) qui voulaient surtout décourager la remise en question de dogmes historiques considérés comme définitivement établis et intangibles. De nombreux historiens se sont élevés contre ces textes de loi, mais sans grande efficacité.
Depuis 2003, une avalanche de nouvelles lois (3 février 2003, 18 mars 2003, 9 mars 2004 et 21 décembre 2004) s’est attachée à punir tout propos, qui pourrait être considéré, explicitement ou implicitement, comme misogyne, homophobe, raciste, sexiste, anti-sémite… ainsi que leur promotion médiatique ou institutionnelle, directe ou indirecte. Cela fait beaucoup !
Plus tard encore, la création de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) a renforcé les peines encourues pour apologie d’une quelconque préférence nationale, régionale ou familiale, pour toute discrimination ou pour révision de l’historiquement correct.
Le pouvoir n’est pas particulièrement fier de cet arsenal juridique, mais il laisse faire, sans vergogne, des officines politiques subventionnées qui attaquent systématiquement en justice tout contrevenant avec l’espoir de ruiner financièrement les récalcitrants.
L’obnubilation de l’anti-racisme, de l’anti-révisionnisme, de l’anti-sexisme, de l’anti-anti-sémitisme, de l’homophilie a engendré une kyrielle de lois qui interdisent tout débat sous prétexte de ne pas offenser l’Autre ou l’Histoire établie.
Peu de gens connaissent ces multiples lois françaises qui restreignent la liberté d’expression, dans le domaine public bien sûr mais aussi dans la sphère privée. Les médias politiquement corrects ne les évoquent jamais car ils ne se sentent en rien menacés. Il faut donc parler de ces lois honteuses, liberticides et scélérates.

Pourtant, malgré cet arsenal judiciaire de destruction massive, deux femmes politiques (Nadine Morano et Marion Maréchal-Le Pen) viennent d’être traitées publiquement de salopes et de connasses. L’une par un prétendu humoriste et l’autre par un vulgaire attaché parlementaire.
La première a porté plainte contre l’humoriste et la justice dira si la prétention d’humour permet ou n on de s’exonérer de la loi. La seconde, plus fine, se défend toute seule et met le Parti socialiste en porte à faux en évoquant un deux poids et deux mesures en fonction de l’appartenance politique de l’insultée. Un caquetage lors d’un discours étant considéré comme plus insultant que les termes de "salope et connasses".
Soyons simples :
A mon avis, l'humour (le vrai) n’a jamais justifié l’injure. Donc condamnation nécessaire de l’histrion.
Double condamnation pour le valet sénatorial qui ne sachant argumenter insulte bassement une jeune femme que tout rend sympathique et avilit ainsi la fonction parlementaire.Les politicards doivent donner l'exemple.
Triple condamnation morale pour l’employeur du minable mal élevé (JP Michel, sénateur socialiste mais d'extrême gauche) qui a osé dire un jour : « Le fondement du juste est le rapport de force ». La loi de la jungle n’est pas loin.
Les injures à connotation raciale destinées à Mme Taubira sont tout aussi insupportables que les insultes telles que "salopes et connasses".
Revenons à la loi de 1881, appliquons la fermement et supprimons les lois scélérates. Nos politiciens doivent comprendre que l'important est de faire face à une dépresssion industrielle structurelle et non pas seulement une "crise"conjoncturelle, qu'ils en cherchent les causes et qu'il les corrigent. Quand la misère s'abat sur le peuple, il est difficile de lui faire manifester de la sympathie pour ce que la gauche appelle les "valeurs de la République".

mardi 8 octobre 2013

Chose promise, chose dûe !

Voici deux citations un peu longues mais révélatrices de l'évolution des politiciens français.
"J'appartenais en 1958 au Centre National des Indépendants et Paysans d'Antoine Pinay. J'étais au centre droit. Je défendais les mêmes idées que maintenant. Ce n'est pas moi qui me suis  déporté vers l'extrême droite, c'est le corps politique français qui s'est déplacé vers la gauche." Jean-Marie Le Pen.

"En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l'immigration pose aujourd'hui de graves problèmes. La côte d'alerte est atteinte. Il faut arrêter l'immigration sous peine de jeter de nouveaux travailleurs  au chcômage. Se trouvent entassés dans ce qu'il faut bien appeler des ghettos des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes.Cela rend difficile leur relation aux Français. Quand la concentration devient très importante, la crise du logement s'aggrave." Georges Marchais, il y a trente ans, dans son français acrobatique. Un prophète ?

lundi 7 octobre 2013

La trahison des élites.


La trahison est évidente chez les politiques, mais elle est soutendue par la  trahison des élites économiques et financières qui ont réussi à mettre toutes les élites d'accord avec leur théorie du cosmopolitisme-ultralibéralisme-mondialisme

En politique, cette trahison est surtout visible à droite car la gauche fait figure d’éclaireur du chemin du progrès et donc elle est toujours dans le droit chemin du rêve. En fait, elle fait fausse route de principe !
Par contre, la droite qui est censée gérer la réalité rencontrée dans la vie de tous les jours, se fourvoie régulièrement en essayant de suivre les élucubrations de la gauche au détriment du peuple. De temps à autre le peuple s’en aperçoit et s’énerve !

Pour vous en convaincre, voici quelques unes des propositions de la droite et du centre (RPR et UDF) les 31 mars et 1° avril 1990, à Villepinte, citées dans un passionnant petit fascicule de Jean de Rouen : « La droite parlementaire est-elle encore de droite ? » édité chez Godefroy de Bouillon. Voici ces citations reprises en vrac
« Sur la question du multiculturalisme, rebaptisé niaisement du doux nom de diversité…la France ne doit pas être considérée comme un simple espace géographique sur lequel plusieurs civilisations pourraient coexister. Dans les banlieues, la lutte des races remplacerait bien souvent la lutte des classes. L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français. Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. C’est à l’islam et à lui seul de s’adapter afin d’être compatible avec nos règles. Ce n’est pas aux pouvoirs publics d’organiser l’islam en France. On n’intègre pas des communautés mais des individus. Il convient de s’opposer à toute tentative communautaire qui viserait à instaurer sur le sol français des statuts personnels propres à certaines communautés. La France ne peut plus être un pays d’immigration. Elle n’est pas en mesure d’accueillir de nouveaux immigrants. Nous proposons la fermeture des frontières et la suspension de l’immigration.
Il faut éliminer les points faibles de notre système de protection sociale qui créent une incitation artificielle à l’immigration. Etre étranger en France, ce n(est pas avoir automatiquement et intégralement tous les droits liés à la citoyenneté française. L’école n’est pas un lieu d’expression multiculturelle. Les cours de langues et cultures des pays d’origine doivent être facultatifs et déplacés en dehors des horaires scolaires ».
Merci Jean de Rouen de ce rappel de faits. 
Demain je vous montrerai deux citations étonnantes de deux personnalités opposées de la politique ! Stupéfiant !
En attendant l’accroc, que «  le vaya lindo », comme on dit en Argentine !