mardi 19 février 2013

Droite ou gauche ? Orientons-nous !





A l’occasion d’un entretien du journaliste-écrivain Martin Peltier dans le bi-mensuel "Monde&vie", j’ai trouvé quelques définitions claires de la droite et de la gauche en politique. Voici quelques réflexions à ce sujet et des extraits légèrement retouchés.

Traditionnellement, sous l’Ancien Régime, dans le langage habituel, la droite figurait le côté du bien et la gauche, la « senestre », la sinistre, le côté du mal.
La  première distinction entre droite et gauche en politique date de la Révolution française, qui a imposé une inversion symbolique fondamentale et complète des valeurs. Depuis cet évènement, la gauche s’est arrogée un droit moral exorbitant qui lui permettait de décider ce qui était bien et ce qui était mal.
Sous différents prétextes moraux (laïcité, débarrasser la population des superstitions, égalité de tous à l’école…) la gauche a fait tout son possible pour élargir le fossé qui a toujours divisé les Français, notamment à la césure du XIX° et du XX° siècle lors de la véritable guerre religieuse et scolaire déclenchée par les gouvernements de la III° République, poussés par la Franc-Maçonnerie. Depuis plus de 200 ans, le paysage politique, moral et intellectuel est dessiné, orienté, par la gauche. La droite « mollard » actuelle, dite de gouvernement, s’en accommode. Elle est toujours sur la défensive et n’ose pas s’opposer clairement.

La réalité avait toujours été considérée comme le bon point de départ, en tout cas un point de départ imposé par les faits. Les élucubrations, idéologies, hypothèses ou théorie farfelues (théorie du genre par exemple) sont devenues à la mode, dominent le panorama médiatique et encombrent le cerveau des citoyens. La gauche a réussi à inverser le système de pensée. L’utopie est devenue bonne et la réalité mauvaise. L’utopie est considérée comme le progrès et la réalité comme un vestige obscurantiste qu’il faut éliminer ou au moins dominer. Le monde réel serait le refuge de réactionnaires et en tout cas serait fondé sur la haine des autres. La gauche compte sur la partie abstraction du cerveau et la droite se fonde sur le bon sens, c’est-à-dire la logique passée au tamis de la réalité.
« La frontière se situe entre :
  • d’une part, ceux qui pensent que la volonté de l’homme, ses lumières, ses pulsions, son intelligence et les velléités des individus peuvent construire un monde meilleur. Ceux-là ont inventé une Pensée Légale, Obligatoire, Unique et Correcte (la PLOUC) en y mettant leurs espoirs et leurs désirs. Ils l’imposent à tous malgré ses échecs.
  • Et d’autre part ceux qui pensent que la nature, même si elle est imparfaite ou déchue, est ainsi faite que l’on ne peut rien faire si l’on ne part pas de ce donné réel. Ceux-là constatent tous les jours que la PLOUC ne s’applique pas, est trahie ou violée dans le monde réel.
La gauche c’est l’irréalisme des grandes idées, souvent la folie érigée en devoir. Elle défend l’universalisme : tous les hommes sont égaux en tout et doivent tous avoir accès aux mêmes droits ; ce qui évidemment est faux dans la réalité. Elle veut construire le monde à partir du caprice de l’individu. « Ce serait mieux si cela se passait comme cela ». C’est la volonté des hommes qui doit servir de mètre-étalon au monde. Malheureusement (ou heureusement) la réalité ne se plie guère aux désirs de ces rêveurs. Dans la lutte éternelle qui oppose les anciens et les modernes, les conservateurs et les progressistes, la tradition et le progrès, nos zélites ont toujours soutenu que la seule voie était d’être moderne, donc progressiste. Le progrès est utile mais quand il s’effiloche en gadgets sans grande utilité, il devient un excès. Pourtant elles ont crû avec Marx que l’histoire avait un sens inéluctable allant vers un progrès constant. Ces assertions heurtent les habitudes et le bon sens populaires car l’histoire se fait souvent en fonction des décisions de quelques hommes (encore faut-il qu’ils soient décidés) et de l’adhésion éventuelle des peuples.
La droite, beaucoup plus modestement, tient compte de la réalité et essaye de s’en arranger. L’homme de droite est finalement celui qui refuse cet ahurissant diktat moral de la gauche ». Le vrai homme de droite se rebelle et affirme que nos politiciens de droite et de gauche sont actuellement aussi vérolés les uns que les autres. Il fait passer le bon sens pratique avant les idéologies farfelues.
La pensée française, qui a été si prestigieuse en son temps, a été violemment infectée par la pensée de gauche. Elle n’a pas pris actuellement la bonne orbite et se perd dans les nuées. Si elle ne revient pas au bon sens pratique collé à la réalité, la nation française court de grands risques dans un monde compétitif et agressif qui impose sa réalité.
Mais aujourd’hui, il faut bien constater que l’utopisme mène le jeu. Ceux qui se baptisent intellectuels donnent souvent des avis que la réalité prouve faux avec le recul du temps, mais peu importe, il n’y a pas de réalité objective dans le domaine moral immédiat. Alors tout se vaut ! L’utopie manipulée par des bateleurs politiques séduit davantage le bon peuple que les considérations terre à terre sur le monde réel. Les réformes sociétales du gouvernement actuel en sont la preuve. Alors qu’il ne peut rien faire pour améliorer la situation économique et financière du pays et que le peuple manifeste en masse pour crier qu’il ne veut pas que l’on change sa manière de vivre, qu’il ne veut pas devenir un autre peuple mélangé « tutti frutti » et qu’il ne veut plus de délocalisations de son industrie. Son intérêt pour la théorie du mondialisme disparaît devant la montée du chômage et de l’insécurité. Voir nos frontières grandes ouvertes alors que celles de bien d’autres pays restent bien peu perméables à nos produits lui fait douter des avantages promis par le libre échange commercial absolu..

»

samedi 9 février 2013

Pour n'en plus parler...


Le mariage est une institution sociale, adoptée dans l’immense majorité des sociétés, en vue du bien commun :
- faire des enfants dont la société a besoin pour se prolonger.
- leur donner les meilleures conditions de vie et une éducation adaptée à leurs nécessités.
Se marier  n’est pas un moyen d’officialiser l’amour entre deux personnes, mais c’est se plier à certaines règles sociales qui ont donné une stabilité certaine aux société occidentales pendant des siècles. Le mariage a toujours été considéré comme bisexe pour des raisons biologiques et naturelles.
Au moment de la réforme grégorienne au XI° siècle, l’Eglise catholique avait pesé de tout son poids en faveur d’une institutionnalisation obligatoire du mariage qui devait être monogame en Europe. Mais il a pu être polygame en islam, polyandrique dans certaines populations (Esquimaux, tribus indiennes et africaines) et d’autres variantes sont encore possibles.
Plus tard, Calvin et Luther ont institutionnalisé le divorce.
La modernité a imposé le mariage civil, puis le PACS et les statuts du concubinage.
Actuellement, le mariage bisexe est en régression numérique et d’autres formes juridiques d’union ont été mises au point (PACS, concubinage…). Nous sommes dans la post-modernité et l’individualisme est devenu roi. Voila le nœud du problème : faut-il favoriser les nécessités vitales d’une société ou les « desiderata » de quelques individus.
L’utopie permanente nous propose un mariage inverti.

Quels sont les arguments pour changer le Code civil et institutionnaliser le mariage inverti unisexe ?
  • Satisfaire la revendication du lobi pédéraste qui ne représente qu’une infime minorité de la population. Les paires constituées de deux personnes du même sexe sont évaluées au maximum à 1% de tous les couples (INED. recensement de 1999). Cette revendication de mariage unisexe, combattue même à l’intérieur de la communauté homosexuelle, prend des allures de revanche sur la société traditionnelle qui mépriserait les homosexuels (probablement autour de 5 % de la population). Notons que le mariage est ouvert à tous (hétéro ou homo), mais avec deux personnes de sexe opposé. Les homos n’en sont pas privés puisque on évalue à 20% d’entre eux les homos mariés (avec une personne de sexe opposé !). Si on officialisait le mariage inverti, on verrait bientôt les nymphomanes demander un mariage polyandrique, les zoophiles justifieraient un mariage avec des animaux, les mariages incestueux n’auraient plus d’obstacles de principe …
Au maximum, pourquoi ne pas légiférer pour ouvrir l’accès du permis de conduire aux non-voyants !
Quels sont les arguments pour refuser d’ouvrir l’institution du mariage à des paires unisexe ?
  • L’argument religieux ne joue pas puisqu’il ne s’agit que d’un mariage civil. Les trois religions monothéistes sont unanimes pour refuser le mariage religieux à des paires unisexe.
  • Sur un plan social, il ne faut pas banaliser l’homosexualité, qui est une impasse biologique.
  • Sur un plan individuel, qu’on le veuille ou non, les homosexuels font quatre fois plus de tentatives de suicide que les autres. 18 % des ados homos affirment avoir fait au moins une tentative de suicide. Plus de 50 % affirment abuser de tabac, de drogues et/ou d’alcool plus que de raison (Etude berlinoise 1999).
- Considérée par certains comme « une maladie que l’on doit guérir », l’homosexualité n’est pas un droit mais une tolérance qu’une société individualiste accepte d’accorder à une minorité qui ne doit pas être brimée pour son orientation sexuelle. Une autre dénomination qui accorderait les mêmes droits sociaux aux Union Homos Officialisées devrait satisfaire le lobi pédéraste et aurait l’avantage de ne pas toucher à l’essence du vrai mariage. A ma connaissance le lobi refuse de transiger.
- Le style de vie de la communauté homosexuelle n’a jamais glorifié ni la fidélité, nécessaire au mariage, ni la pondération festive utile à l’éducation des enfants.
45 % des homosexuelles et 36 % des homosexuels se disent tenaillés par le désir d’enfants. Dans le temps, la seule solution pour les homos était l’adoption. Maintenant, les progrès de la médecine permettent à une paire unisexe de prétendre à une filiation plus ou moins acrobatique. Il faut pourtant faire passer les droits de l’enfant avant le droit à l’enfant.
Pour se décider :
On ne peut faire aucune confiance aux avis du PS, qui dit n’importe quoi, n’importe quand :
« Je dis avec la plus grande fermeté que le droit à avoir la vie sexuelle de son choix ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant » Elisabeth Guigou Garde des Sceaux du Gouvernement Jospin.

Il semble logique de penser que le développement normal d’un enfant se fait avec un père et une mère.
82 % des homos n’avaient pas de relations satisfaisantes avec leur père pour 18 % d’hétéros ;
66 % des homos avaient des relations excessives avec leur mère contre 42 % pour les hétéros. (Synthèse des statistiques par l’Association oser en parler.)

Voila, estimé lecteur, ce qui m’a paru le plus sensé dans l’avalanche d’articles sur ce sujet et de slogans haineux de la manif pro-mariage inverti, où je n’étais pas. Par contre, j’étais venu à Paris pour l’immense « manif » contre l’utopie. Les causes perdues sont souvent les plus belles à défendre.