mercredi 21 août 2013

La France est devenue ingouvernable et ingérable. Genèse de l’engrenage stérilisant de la Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte. La fameuse PLOUC ! Les lois liberticides sont une des sécrétions juridiques de la PLOUC (Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte). Le bouleversement du projet des politiciens sociaux-démocrates depuis l’écroulement du mur de Berlin. Le nouveau joug administratif, technique et du divertissement vulgaire induit un nouvel esclavage, accepté et même revendiqué au nom du progrès. L’immigration-invasion et le grand chambardement des populations. Le racisme. L’islam. Ce que les « élites » ont dans la tête, mais ne disent jamais en public. En attendant l’accroc…


Voici terminée la réflexion sur l’état actuel de la société française et sur son évolution en cours. C'était peut-être un peu lourd pour le mois d'août mais on ne peut pas penser qu'au foutbol et aux programmes de télé !!
Certes ! 
Je n'ai pas les ambitions délirantes de notre gouvernement qui pense déja à 2025, tout habillé de rose ! Les pauvres !
Beaucoup des idées pessimistes résumées ici sont développées dans mon livre :
« L’Occident blanc. Domination, déviances et défaillances. »
publié sur Amazon Kindle et que vous pouvez trouver et lire gratuitement en allant sur ce site.


Voici donc l'ensemble du feuilleton que l’on pourrait baptiser « La France de Hollande, maintenant ! », suivant le plan  :
  1. La France est devenue ingouvernable et ingérable.
  2. Genèse de l’engrenage stérilisant de la Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte. La fameuse PLOUC !
  3. Les lois liberticides sont une des sécrétions juridiques de la PLOUC (Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte).
  4. Le bouleversement du projet des politiciens sociaux-démocrates depuis l’écroulement du mur de Berlin.
  5. Le nouveau joug administratif, technique et du divertissement vulgaire induit un nouvel esclavage, accepté et même revendiqué au nom du progrès.
  6. L’immigration-invasion et le grand chambardement des populations.
  7. Le racisme.
  8. L'islam.
  9. Ce que les « élites » ont dans la tête, mais ne disent jamais en public.
    10  En attendant l’accroc…
Comme prévu initialement, vous verrez dans quelques jours un diaporama sur la France de Hollande. Vous ne serez pas déçus !Comme toujours pour les réactions positives ou négatives : bexjeanpierre@gmail.com.





1) La France est devenue ingouvernable et ingérable.

Grâce à son passé, à son climat et au travail de ses habitants, la France pourrait être actuellement un pays magnifique dont la population serait éduquée, active et moralement responsable.
Réveil et fin du rêve !
La France reste le pays le plus attractif au monde pour les touristes. Nos paysages, nos monuments et notre art de vivre séduisent encore beaucoup de visiteurs étrangers … qui se plaignent pourtant de l’insécurité qui règne partout et du manque de gentillesse et de courtoisie des Français qu’ils accusent d’être rogues et impolis. Le pessimisme est de rigueur dans une société qui a perdu tout raffinement et beaucoup de cohésion. Des bouleversements sociaux, économiques et politiques, choisis ou imposés, se sont multipliés depuis une cinquantaine d’années et aboutissent maintenant à un « grand chambardement » social, comme disaient les Canadiens francophones en 1755,avant d'être déportés par leurs "amis" anglophones. Espérons que tout ne se finira comme pour eux !
La « brillante » élite politique, qui dirige le pays depuis des décennies, a choisi de modifier ce que la lente élaboration des siècles avait progressivement institué. Toute idée abstraite, même farfelue, et les idéologies les plus utopiques ont pour ces gens plus de poids que l’expérience, l’habitude et la tradition.
"Si on fait de la politique, c'est pour changer les choses." Je crois que cette phrase est de Monsieur Assouline, socialiste pur sucre.
 La France est devenue un pays géré par des arrivistes à prétention intellectuelle, suffisants et cupides, qui admettent difficilement de soumettre leurs idées et leurs projets au tamis de l’expérience pratique et surtout d’en changer si l’expérience est négative. L'idéologie est un impératif suprême. La France est devenue le pays du verbiage permanent, abstrait et souvent incompréhensible. Ainsi, tout le monde peut clamer ses opinions sur toutes les ondes, sans que cela change quoique ce soit d’ailleurs ! Les médias, cantonnés dans les limites imposées par la pensée correcte sociale et politique, s’orientent tous vers les divertissements vulgaires : foutbol, télé poubelle, pornographie, pipeuls…
Pour profiter de tout, notre société est devenue matérialiste et opportuniste.
Pour tout justifier, elle est devenue relativiste.
Pour rester libertaire, malgré le carcan des normes et de l’administration, elle se veut individualiste ou plutôt groupusculaire.
La conjonction de ces caractéristiques la rend désagréable à vivre, inconstante, souvent égoïste et revendicatrice. Les individus sont de plus en plus envieux, jaloux du bien des autres.Tout le monde devrait être riche !
L’individualisme, fondé sur la dissolution de tout lien social traditionnel, familial, professionnel et national, s’est confortablement installé dans notre société. Chacun pour soi. Cet individualisme se dissimule au milieu de multiples groupuscules et de communautés religieuses, ethniques, linguistiques, sportives, d’orientation sexuelle, de handicap… Mais, sans solidarité nationale stabilisante, la liberté individuelle est seulement bridée par la confrontation de tous contre tous. Quand tout va bien, il peut être agréable de vivre sans foi ni loi, mais, à la première difficulté, l’individu se retrouve seul, isolé, victime d’une terrible pauvreté relationnelle dans un monde indifférent, sans compassion. Il cherche alors désespérément des points d’ancrage solides dans une société qui n’a plus de piliers moraux. L’indifférence ou l’hostilité ont remplacé le peu de fraternité et de solidarité qui persistaient et l’animosité voire la haine se manifestent plus souvent que l’amour du prochain !
Minée par le relativisme, le subjectivisme et un matérialisme exclusif de toute préoccupation spirituelle, la masse populaire française est en train de perdre les vertus qui avaient, auparavant, fait sa force.

L’autorité a disparu depuis 1968 sous prétexte qu’elle rappelait à certains la barbarie nazie. Manuel Valls, dit « Minister Gaz », s’en aperçoit seulement pendant l’été 2013. Bien !

Il est pourtant évident qu’elle est nécessaire pour les parents vis-à-vis de leurs enfants, pour un enseignant vis-à-vis de ses élèves, pour un policier envers un citoyen… Cette autorité était fondée sur une expérience plus grande, une spécialisation plus pointue, un besoin social d’ordre… Elle n’avait rien d’humiliant et était nécessaire à la cohésion sociale.
Par ajouts successifs, la structure administrative et politique du pays est devenue une usine à gaz compliquée, souvent incompréhensible et qui coûte tellement cher à faire fonctionner que l’Etat est en faillite virtuelle. La vie sociale moderne est devenue compliquée, truffée de normes, de codes, de directives, de règles usuelles ou légales. Pour nous aider dans cette complexité technique, il nous faut de l’aide, des spécialistes, des experts, des intermédiaires pour tous les secteurs de la vie. On ne peut plus rien faire sans avoir recours à des conseillers (juridiques, fiscaux, bancaires, médicaux, administratifs…) des soutiens, des « cauchs » pour ceux qui en ont les moyens.
Toutes les institutions ont tendance à sortir de leurs prérogatives initialement prévues et à interférer avec les autres. Inversement, elles admettent que les autres fassent une partie du travail qui leur était dévolu. La justice se mêle de politique comme le prouve une affiliation d’un bon tiers des magistrats au syndicat d’extrême gauche de la magistrature. Le politique oriente en sous main les juges comme le prouve l’indécente répression, voire rétorsion judiciaire, sur quelques manifestants bien tranquilles de la « manif pour tous ». Le Conseil constitutionnel, en fonction de son humeur, valide ou non les comptes de campagne des candidats aux élections. Des syndicats ultra minoritaires ont une voix politique au chapitre. Le Conseil de l’ordre des médecins est même allé jusqu’à infliger un blâme à Cahuzac pour son affaire de fraude fiscale ! Si l’on devait blâmer tous les médecins français qui doivent avoir un compte non déclaré en Suisse… on n’en finirait pas !
Le bien commun n’existe plus. Il est remplacé par une multitude d’intérêts particuliers très souvent divergents. Plus les entités concernées sont grandes, plus les divergences s’accentuent. La communauté nationale, soudée au cours des siècles par les liens du sang et élargie par une immigration utile, rassemblée par le travail ou cimentée par les sacrifices et le patriotisme de nos ancêtres, est critiquée par beaucoup de nos élites et souvent vilipendée dans les médias. La dissolution du lien national est maintenant patente. Le patriotisme a disparu en France. Il est même interdit et puni lorsqu’il évolue vers le nationalisme ou seulement la préférence nationale.
La famille traditionnelle avec papa, maman et les enfants est décriée. Les autres formes de partenariat sociaux sont valorisés : « mariage homosexuel », concubinage, vagabondage sexuel… Décomposée, atomisée, recomposée, pacsée, la famille moderne multi-cartes aboutit souvent à des catastrophes psychologiques pour les enfants, pour les nombreuses mères abandonnées ou les maris désespérés, notamment ceux qui se perchent sur des grues.
Notre société est devenue une  « dyssociété ».



  1. Genèse de l’engrenage stérilisant de la Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte (PLOUC).

Les longues rafales d’acrimonie et d’invectives déclenchées  autour de l’adoption officielle par la France du « mariage homosexuel » sont  loin d’être terminées, malgré la conclusion du circuit législatif, hâtivement bâclé par un pouvoir inquiet de l’ampleur prise par sa contestation.
Alors que la même manœuvre était passée en douceur en Espagne, en Hollande, en Grande Bretagne et ailleurs, on ne sait pourquoi en France cette « avancée sociale » a engendré un véritable soulèvement populaire que les autorités ont voulu occulter, une scission sociale niée par l’exécutif socialiste et une répression policière démesurée et vicieuse vis-à-vis de jeunes manifestants pacifiques, bien élevés et non violents. L’ampleur inégalée de manifestations populaires itératives, maladroitement dissimulée par des chiffres ridiculement faux, et la ténacité spontanée des manifestants, non entravée par des organisations partisanes, attestent de la profondeur sociale de ce mouvement de protestation qui s’étend maintenant au gouvernement lui-même. Ce que le clairvoyant Hollande pensait anodin s’est avéré un détonateur social redoutable. Sa suffisance Delanoë, qui dans l’affaire est juge et partie, soulignait que ce texte de loi n’enlevait rien aux « Autres », aux hétérosexuels. Mais, exceptionnellement pour des manifestants, il ne s’agissait pas de gagner ou de perdre trois francs et six sous, mais de s’élever contre « le geste de trop » d’une tyrannie utopique et délétère. Juppé, le meilleur d'entre nos mais qui n'a toujours rien compris, recevant les Veilleurs de passage à Bordeaux, croyait qu'ils venaient lui demander une subvention !! Une jeune génération bourgeoise, éduquée et déterminée, ainsi que de nombreux « vieux » du papy-boum, volontiers catholiques ou imprégnés des valeurs chrétiennes, ont longuement arpenté ensemble le pavé parisien pour signifier à leurs « élites » qui ne voulaient rien entendre, qu’ils s’opposaient en nombre à une modification de plus de leur façon de vivre habituelle. Basta cosi !
La « manif pour tous » a été l’étincelle qui a mobilisé des foules contre une véritable révolution anthropologique déjà bien entamée !
Finalement, cette concession, faite à d’infimes lobis pédérastes ultra-minoritaires, a cristallisé la fureur d’une bonne moitié de la population française contre un gouvernement incompétent et indécis. Mais surtout elle a tracé une ligne de partage entre deux visions devenues inconciliables des règles sociales. L’acceptable ou l’inacceptable.Le bien commun ou les privlilèges des lobis.
Dans notre conception anthropologique habituelle, l’homme dominait certes son environnement mais s’imposait de le gérer avec tact, modération et humilité. Il devaitt admettre qu’il existe des mystères du monde inaccessibles à sa pensée logique. Il admirait la beauté de la nature dont il ne comprend et n’utilise qu’une toute petite partie. Les croyants y rajoutent Dieu ou des forces qui nous dépassent, supérieures et dignes d’adoration. Cette vision du monde dite judéo-chrétienne était accompagnée par une morale fondée sur la loi naturelle et les dix commandements qui ont fait l’unanimité, même des anticléricaux, jusque vers la fin du XX° siècle. Don Camillo et Peppone arrivaient à faire bon ménage !
Le peuple adhérait à cet état d’esprit progressivement installé par la lente élaboration des siècles.
Mais les « élites » intellectuelles ont décidé qu’il fallait le remplacer par une conception prométhéenne de l’homme.
Les progrès de la science et les magnifiques réalisations techniques de l’homme lui ont conféré un orgueil incommensurable qui lui permet d’extrapoler par la pensée la courbe du progrès au fil du temps, et de le croire permanent et toujours bénéfique. Nos dirigeants sont convaincus des bienfaits obligatoires du progrès technique et surtout des bénéfices financiers que cela peut apporter à leur groupe social.
On doit négliger le « mur des limitations » que certains lui opposent. On étend le champ d’action des sciences dites dures à des domaines (les soi-disant « sciences humaines ») où leurs règles ne sont plus applicables, où tous les paramètres ne sont pas connus et où la vérité devient seulement statistique. Qu’importe, l’Homme se voit déjà maître de l’univers. Il ne veut plus de limite, plus de frontière, plus de barrière…Il s’autorise alors tout ce qu’il désire sans admettre la moindre restriction d’ordre moral. Tout dépend de notre volonté.Les « élites » avant-gardistes sont les thuriféraires de cette nouvelle idéologie. Mais elles le font de façon sournoise et subreptice, pour ne pas « effrayer Billancourt ». Elles prennent toutes les mesures pour favoriser l’ultralibéralisme mais en douceur, à petits pas, en catimini.

Deux théories sont intimement liées : L’ultra-libéralisme économique et financier, qui veut supprimer toute norme ou règle faisant obstacle à la cupidité de ses dirigeants et aux principes du mondialisme, et la libération infinie des désirs, qui elle aussi refuse toute limite ou obstacle dans le domaine sociétal.

Cette jouissante libération infinie des désirs sert d’ailleurs à faire passer dans l’immédiat la pilule amère des échecs de l’ultra-libéralisme économique et financier ! Les dégâts sociaux de la libéralisation infinie des désirs ne se manifesteront que beaucoup plus tard et donc cette idéologie peut faire illusion dans l’immédiat.
Mais le peuple constate et souffre déjà de deux de ses conséquences.
L’ultra libéralisme l’a soumis à une répétition gravissime de crises structurelles, que l’on peut regrouper sous le terme de Dépression Industrielle et Financière (DIF), commencée à l’automne 2007 et dont la faillite de la banque Lehman Brothers marque le début « officiel ». Personne, sauf Hollande, n’en voit encore la fin.

Nos élites essaient d’imposer une transformation de la population en une masse gélatineuse d’ « homo economicus » qui devrait consommer goulûment pour faire croître l’économie, sans rien penser, ni discuter, ni surtout contester.
Philippe Muray parlait de "festivus festivus" ! La jeunesse s’est insurgée contre cette fabrication industrielle de crétins obéissants, obèses, mous et tolérant tout !
La libération infinie des désirs, donnant une priorité absolue, donc excessive, aux pulsions individuelles sur la cohésion sociale, n’est pas compatible avec la pérennité harmonieuse de cette société, qui est pourtant nécessaire au bien-vivre de ses membres.
Pour retarder le choc frontal de la France profonde avec la vision prométhéenne des « élites », celles-ci n’ont rien trouvé de mieux que de nous imposer une Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte que le bon peuple ridiculise sous l’acronyme PLOUC. La PLOUC est un concentré utopique des désirs des élites imposé au peuple par un matraquage médiatique constant et pour les récalcitrants, par la coercition de multiples lois liberticides.

3) Les lois liberticides sont une des sécrétions juridiques de la PLOUC (Pensée Légale Obligatoire Unique et Correcte).

L’obnubilation de l’anti-racisme, de l’anti-révisionnisme, de l’anti-sexisme, de l’anti-anti-sémitisme, de l’homophilie a engendré une kyrielle de lois qui interdisent tout débat sous prétexte de ne pas offenser l’Autre ou l’Histoire établie.
Peu de gens connaissent ces multiples lois françaises qui restreignent la liberté d’expression, dans le domaine public bien sûr mais aussi dans la sphère privée. Les médias politiquement corrects ne les évoquent jamais car ils ne se sentent en rien menacés. Il faut donc parler de ces lois honteuses, liberticides et scélérates.
Depuis 1881, une loi protégeait la liberté de la presse. Elle avait supprimé toute autorisation préalable et tout délit d’opinion. Elle ne sanctionnait que trois abus : la provocation au crime, la diffamation et l’injure. Cette liberté, jugée adéquate pendant près d’un siècle, a été rognée par des amendements successifs : loi Pleven (juillet 72), puis Gayssot-Rocard (juillet 90) qui voulaient surtout décourager la remise en question de dogmes historiques considérés comme définitivement établis et intangibles. De nombreux historiens se sont élevés contre ces textes de loi, mais sans grande efficacité.
Depuis 2003, une avalanche de nouvelles lois (3 février 2003, 18 mars 2003, 9 mars 2004 et 21 décembre 2004) s’est attachée à punir tout propos, qui pourrait être considéré, explicitement ou implicitement, comme misogyne, homophobe, raciste, sexiste, anti-sémite… ainsi que leur promotion médiatique ou institutionnelle, directe ou indirecte. Cela fait beaucoup !
Plus tard encore, la création de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) a renforcé les peines encourues pour apologie d’une quelconque préférence nationale, régionale ou familiale, pour toute discrimination ou pour révision de l’historiquement correct. Ensuite le nom de la boutique a changé mais elle vend toujours le même discours et les mêmes punitions. La dénonciation des contrevenants a été encouragée, comme cela se faisait pendant l’Occupation et l’Epuration.
Le pouvoir n’est pas particulièrement fier de cet arsenal juridique, mais il laisse faire, sans vergogne, des officines politiques subventionnées qui attaquent systématiquement en justice tout contrevenant avec l’espoir de ruiner financièrement les récalcitrants.
Ces lois peuvent s’abattre sur vous, directement ou non, un jour ou l’autre, comme la guillotine pendant la Terreur. Aujourd’hui on ne coupe plus les têtes, on coupe les cordes vocales. En public, les censeurs vous coupent le micro ! Il n’y a pas de goulag chez nous mais le « camp de rétention intellectuelle forcée » pour les penseurs divergents est bien rempli. Un lynchage médiatique est organisé pour ceux qui tentent de s’en évader.
Il existe donc des sujets à ne pas aborder que, n’en déplaise à nos élites, nous évoquerons ne serait-ce que pour constater leur évolution en 2021 !

4) Le bouleversement du projet des politiciens sociaux-démocrates depuis l’écroulement du mur de Berlin.

Depuis l’effondrement de l’URSS dans les années 90, la gauche française a du reconnaître l’efficacité du modèle économique libéral et reformuler radicalement son projet politique pour l’adapter au contexte dominant. La domination étatique du terrain économique, la lutte des classes et la centralisation démocratique sont devenues ridicules. Pour continuer à exister la gauche a du se rabattre sur l’émancipation individuelle et les largesses de l’Etat-Providence. Ainsi est né un gauchisme culturel, particulièrement prisé par les « bobos », qui acceptait, contrairement à la tradition socialiste, la fin des actions pour le collectif et valorisait l’ultra libéralisme et l’individualisme.. Pour compenser !
On restait fidèle à Rousseau qui considérait que l’homme était bon et que c’était la société, encore soutenue par les principes judéo-chrétiens, qui le pervertissait. Il fallait donc abolir toutes les institutions, les barrières, les règles qui brident la liberté individuelle. Mai 68 ! Comme on ne peut plus changer la société en modifiant l’économie et les classes sociales qu’elle a crée, on allait le faire en modifiant la culture du peuple et en se servant des innovations sociétales de l’anthropologie prométhéenne. Elle pouvait séduire car elle est optimiste, permissive et suppose que progrès technique est incessant et toujours utile. Ainsi on voit la gauche actuelle décidée à libérer l’individu de toutes les contraintes qui l’« oppriment » et en particulier celles issues des racines judéo-chrétiennes de la société.
« Il faut arracher les enfants au déterminisme de la religion et de la famille. » Taubira !
Pour la gauche, la famille est en même temps, le lieu de reproduction des inégalités et le lieu d’oppression des potentialités de l’enfant. L’école, tenue par des enseignants de gauche, est au contraire le lieu de l’émancipation et de la socialisation. Il faut promouvoir l’école très jeune et dynamiter l’institution familiale.
Moins familiariser et plus scolariser, c’est du Peillon dans le texte !
La nécessité pécuniaire du travail féminin salarié avait déjà modifié et réduit le rôle de la mère dans l’éducation des enfants. La famille traditionnelle repose sur la stabilité du mariage hétérosexuel (ce qui est un pléonasme !) monogame. Il faut le ringardiser au profit du PACS, du mariage homosexuel (ce qui est un oxymore !) et le déstabiliser par la facilitation des divorces.
Ces actions de la gauche contribuent à la pérennité de ce que l’on continue à appeler « la crise » et qui est en fait une véritable Dépression Industrielle et Financière (DIF) de l’Occident, beaucoup plus durable que prévu et surtout structurelle et non pas conjoncturelle comme l’affirme ce pauvre Hollande.
La préférence de l’individuel sur le collectif explique le refus (non avoué bien sûr) de la gauche de maintenir les communautés familiales, de travail et nationales dévouées au service de la société. Cette stratégie est convergente avec l’idéologie libérale libertaire et le mondialisme, qui ont aussi besoin d’une liberté totale pour assouvir la cupidité de ses élites.
On comprend mieux que les programmes de l’UMP et du PS soient très voisins sur le fond.
Dans le détail, celui du PS est bien plus toxique car il est incapable de réduire les dépenses de l’Etat et qu’il travaille en plus à établir une égalité généralisée et obligatoire, sous ses formes les plus stupides.


5) Les nouveaux jougs administratif, technique et du divertissement vulgaire induisent une forme nouvelle d’esclavage, très répandue en Occident, acceptée et même revendiquée au nom du progrès.


Tout le monde est d’accord, au moins dans les démocraties occidentales et en Afrique noire,
pour condamner l’esclavage. Il persiste néanmoins dans sa forme traditionnelle dans la péninsule arabique et son pourtour. Mais une forme plus sournoise, plus généralisée, plus moderne de l’esclavage s’est étendue à partir de l’Occident sur une bonne partie de l’humanité.
En France, pays de la liberté, on peut lui trouver trois composantes.

L’esclavage dû au progrès technique.
On laisse le progrès technique décider de notre avenir sans aucune réflexion sur son utilité. S’il est commercialement rentable, il sera imposé par les grandes firmes industrielles et accepté par la société. C’est l’idolâtrie du progrès technique. Le progrès n’est pas ordonné par la raison ou la sagesse philosophique mais par les hasards de la découverte et le souci de la rentabilité financière. L’informatique actuelle nous en donne une preuve tous les jours.
Le GPS est utile aux militaires, aux explorateurs, aux chauffeurs de taxi et à quelques autres professions mais reste complètement inutile pour beaucoup d’autres qui n’ont qu’à savoir lire une carte ou pouvoir localiser l’endroit où ils trouvent des champignons ! Néanmoins cette nouveauté s’impose à eux.

L’esclavage dû à l’hypertrophie de l’administration.
On laisse la pieuvre administrative nous enserrer dans ses tentacules monstrueuses par leur hypertrophie.
L’administration  étouffe la société civile.
Elle s’insinue dans les moindres recoins de la vie de nos compatriotes.
Ses multiples bras armés assurent, vis-à-vis du peuple, la surveillance et la coercition voulue par le Système Politique et Social. La France s’est dotée d’une « nounou sociétale » fastidieuse qui s’octroie les prérogatives d’une assistante sociale peu compétente, mais qui s’immisce dans tous les actes de la vie sociale.
Une vraie mouche du coche !
Nous souffrons d’une hypertrophie numérique de la structure administrative de l’Etat qui voudrait s’occuper de tout. Elle s’est dotée pour cela d’une panoplie réglementaire abondamment fournie. Nous croulons sous une avalanche de codes, normes, recommandations…Bien entendu la répression suit de près, essentiellement sous forme d’amendes, de procès-verbaux et autres « pompes à phric ». C’est ennuyeux et stérile. Mais il y a encore pire que l’administration française ! L’Espagne est un exemple extrême d’une administration incompétente, mais qui manifeste les mêmes ambitions de tout régenter. Union Européenne oblige ! Le résultat est terrifiant. De la quantité sans la qualité ! C’est une pléthore d’employés inefficaces et souvent nuisibles et arrogants ! Tous les moyens de freiner ou de contrecarrer les projets des citoyens, des entrepreneurs sont bons à mettre en œuvre. La première idée qui traverse le cerveau d’un fonctionnaire espagnol devant un client est : « que vais-je pouvoir opposer comme règle administrative à cette personne pour ne pas faire ce qu’elle me demande ? »
Je généralise peut-être un peu, mais vraiment très peu !

Tout est codifié, « normaté », contrôlé et éventuellement interdit pour des raisons souvent incompréhensibles. Sachant que nous n’obtiendrions pas le moindre brin d’humanité de ce monstre froid et sans âme, nous aurions pu espérer au moins une meilleure organisation des services. Il n’en a rien été. En fait, c’est le citoyen qui doit s’adapter aux règles administratives et non pas le contraire comme cela devrait être. L’informatique a beaucoup aidé cette évolution ! Heureusement, celle de l’administration « beugue » encore de temps en temps !

Si elle n’est pas contrôlée par des éléments extérieurs à elle-même, toute administration manifeste toujours une tendance irrépressible à accroître son domaine, son pouvoir, son personnel et son budget, quel que soit son volume d’activité, ses besoins et son utilité. L’abondante administration internationale de Bruxelles en offre un exemple caricatural depuis des lustres. La notre, coiffée par l’européenne, assure de moins en moins les devoirs régaliens de l’Etat vis-à-vis de la population, pour se consacrer aux détails de notre vie quotidienne. Ne serait-ce que pour justifier son existence ! Néanmoins son rôle est souvent jugé insupportable par les citoyens : multitude des règlements, complexité des formalités, incohérence des services entre eux, longueur des délais... L’administration est sourde au bon sens et raffole de remontrances moralisatrices exaspérantes.
« Arrêtez d’emmerder les Français ! » était l’interpellation gaillarde de l’ensemble des Députés par un de leurs collègues (Jacques Myard), en 2012, à propos de la prolifération des radars routiers.

L’esclavage par l’abrutissement des masses par des divertissements vulgaires et mondialisés
La seule forme d’esclavage que l’on puisse encore éviter est celle de la télévision.
Mais ceux qui n’ont pas la télévision chez eux représentent 1 à 2 % de la population ! Alleluia !
Ceux qui prennent le risque d’allumer le poste sont contraints de voir pratiquement tous les soirs des matchs de foutbol ou des émissions débiles.

On est le plus souvent indifférent vis-à-vis de l’esclavage administratif quand les foudres des sbires fonctionnaires s’abattent sur les autres. Cela change lorsqu’on perd son portefeuille avec les documents d’identité qui sont habituellement dedans et qu'il faut les faire refaire !
On est content de l’esclavage lié au progrès technique car la publicité ou les manipulations mentales de masse nous font croire à sa nécessité et à son utilité. Surtout, on s’aperçoit assez vite que l’on ne peut plus vivre sans s’y adapter. De force !

« Nous sommes étonnamment bien châtrés. Ainsi nous sommes enfin libres ! On nous a coupé les bras et les jambes ; puis on nous a laissé libres de marcher. Mais je hais cette époque où l’homme devient sous un totalitarisme universel, bétail doux, poli et tranquille. On nous fait prendre ça pour un progrès moral ».
Antoine de Saint Exupéry.

Il n’y a plus de progrès moral, au contraire ; on abandonne les principes qui avaient fait notre force. Tout dans ce domaine a été inventorié par les Grecs et maintenant nos philosophes contemporains, à de très rares exceptions près, se contentent de pédaler dans la choucroûte !

Ainsi s’est substituée à la forme historique de l’esclavage, une nouvelle forme technico-administrativo-ludique mondialisée, bien plus répandue et appliquable à toutes les races et ethnies. Cerise dans la choucroûte : il faut payer pour en bénéficier!
Peu de gens s’en plaignent. C’est le progrès !


6) L’immigration-invasion et le grand chambardement des populations.

Le mondialisme a déjà entraîné des conséquences pratiques pour les populations de l’Occident. Nous avons vu leur paupérisation accélérée, mais il reste possible d’espérer des retournements de cette situation financière lorsqu’une éventuelle stabilisation du système monétaire international pourra être acquise.
Par contre, les bouleversements démographiques qui se sont produits dans le premier quart du XXI° siècle en Europe, seront irréversibles et s’aggraveront. Ils sont déjà en train de créer des difficultés sociales graves.
La démo-politique aurait dû être prise en considération alors qu’il était temps d’agir, dans le dernier quart du XX ° siècle. L’Occident, appauvri mais encore riche, représente seulement un huitième de la population du monde. En plus, il a tendance à se dépeupler et sa population vieillit. Le contraste est évident avec les autres sept huitièmes de l’humanité,  bien plus pauvres matériellement, mais généralement dotés d’une jeunesse abondante. Les conditions de vastes mouvements migratoires étaient réunies.
Ainsi, devant la crainte d’un désert démographique européen, une juxtaposition d’ethnies et de races caractérisée par sa rapidité et son hétérogénéité a été jugée nécessaire puis réalisée, sans que jamais les gouvernements de ces régimes démocratiques n’aient demandé aux peuples autochtones ce qu’ils en pensaient.
La sensation que cette immigration-invasion était incontrôlée par les autorités, sous prétexte que les réglementations européennes la rendaient incontrôlable, a attisé les craintes des Européens de vieille souche.

Pour de multiples raisons, notamment linguistiques, c’était de pays anciennement colonisés que venaient ces personnes. L’Afrique du nord et de l’ouest a depuis toujours préféré la France.


Pour augmenter le nombre de ces étrangers choisissant la France et avec l’idée de diminuer les transferts d’argent vers leurs familles lointaines, les gouvernements de Giscard d’Estaing et de Chirac ont favorisé le regroupement familial. Cela a contribué à modifier qualitativement l’immigration qui de travail était devenue de peuplement. Le regroupement familial a transformé l’expatriation temporaire en expatriation durable.
L’accession immédiate des immigrants aux privilèges sociaux des citoyens français a rapidement été connue dans tous les recoins de l’ancien Empire Colonial Français. En fait, de nos jours, le phénomène migratoire s’apparente à une invasion des pays dotés d’un Etat-Providence, c’est-à-dire anciennement riches et actuellement ruinés. Invasion non pas militaire, mais sociale.
Cette immigration-invasion pose de multiples problèmes. Pourquoi ?
- D’abord pour une question de principe déjà évoquée : la nomenklatura n’a jamais demandé leur avis, sur un sujet aussi important, aux peuples autochtones dans des pays qui ont fait de la démocratie leur étendard de bataille.
- Ensuite, parce qu’elle n’est plus adaptée aux besoins des pays d’accueil. Elle a fait arriver une masse sociale, sans formation spécialisée technique ou intellectuelle, dans une société qui s’oriente vers le sophistiqué, le complexe et les services.
- Enfin, parce qu’elle surcharge le système de protection sociale hexagonal, qui a du mal à se maintenir grâce à des tours de passe-passe répétés.
- Surtout depuis que les gouvernements de gauche et de la droite dite parlementaire, ont ouvert ses avantages à ceux qui n’avaient jamais contribué à son financement, et même aux étrangers en situation illégale. L’AME (Assistance Médicale d’Etat) coûte cher et devient injuste.
Des visas ! Des visas ! L’étendue et la porosité des frontières européennes empêchaient tout contrôle effectif des entrées illégales. Une tolérance de fait s’est installée depuis longtemps pour les « sans papier » qui étaient en fait en pleine illégalité.
On assiste actuellement sur les territoires occidentaux à la «  sarabande des identités », comme disait Levinas.
Toute réflexion sociologique sur ce sujet est interdite dans le pays de la liberté ! Mais il n’y a qu’à ouvrir les yeux, dans le métro, dans les trains de banlieue ou dans certains quartiers, pour s’apercevoir que ces immigrants récents sont, en grande majorité, noirs ou arabes.
Le nombre de migrants, en saturant les capacités d’accueil de notre hexagone a rendu illusoire leur assimilation et de plus en plus difficile leur intégration. La lâcheté des politiciens « aux affaires » pour être réélus, leurs critiques et repentances sur tout le passé colonial français, leur faiblesse à prétention humanitaire vis-à-vis des minorités dites visibles, suscitent dans ces groupes plus souvent mépris qu’admiration. Leur complaisance vis-à-vis des transgressions sélectives des lois et leur acceptation des vicissitudes de la société de sur-consommation, attisent le mépris, la haine et la violence d’une minorité de ces néo-arrivants contre le Système Politico-Social Occidental, que l’on voit s’affaiblir. Finalement, un véritable racisme anti-blanc s’est développé, dans les villes et à leur périphérie, dont souffrent principalement les Petits Blancs, puisque les « grands » Blancs tiennent encore les rênes du pouvoir et en sont protégés dans leurs quartiers. Pour le moment !
La rancœur de certains immigrants déçus et surtout la haine de leurs descendants pour le pays d’accueil, qui est souvent en plus leur pays natal, sont de plus en plus palpables. Finalement, on aboutit au paradoxe de fils et petits-fils des nombreuses personnes ayant immigré, pour des raisons matérielles, critiquant et dénigrant tout ce qu’ils voient dans les pays d’accueil. Ils détestent la culture de leurs habitants dits « de souche », qu’ils appellent « souchiens », pour essayer d’être drôles.
D’une part, la considération réclamée par les immigrés ne se décrète pas, elle se mérite.
Si des individualités, issues de notre immigration, prennent l’ascenseur social, grâce à leurs qualités personnelles, et s’intègrent naturellement dans le système occidental, une bonne part de nos immigrants, devenus citoyens français, végète et ne souhaite pas se fondre dans le tissu social de souche. Pourtant leur descendance sera française automatiquement. Les jérémiades et lamentations du début sont devenues maintenant des récriminations.
D’autre part, une relative réciprocité leur impose de respecter, eux aussi, l’autochtone et sa culture.
Les associations de défense communautaire se sentent assez fortes pour envisager même de modifier le mode de vie des autochtones. Notre immigration a atteint la masse critique, suffisante pour changer la donne sociale. Une colonisation africaine de l’Europe est en marche... forcée, depuis le début du XXI° siècle. C’est le contraire de l’intégration. Cela devient une extégration*.

Nous avons fait pendant quarante ans le contraire d’un nettoyage ethnique. Appelez-le comme vous voudrez. En fait, nous avons jeté les bases d’une véritable substitution sociale sur notre territoire, sans le savoir. Ce bouleversement irréversible, déjà mal perçu par la population, montrera ses vrais effets délétères vers la fin du XXI° siècle. Cette immigration-invasion rapide, incontrôlée et incontrôlable, dans les conditions politiques du début du siècle et si malvenue dans les conditions économiques du moment, a entraîné la montée d’une réaction populaire, sans que nos dirigeants aient compris que cela pouvait créer des difficultés sociales graves.
* L’extégration représente le contraire de l’intégration. Elle tend à modifier le mode de vie, les habitudes et la culture des autochtones d’un pays, en fonction de celles des nouveaux arrivants. C’est l’autochtone qui doit « s’extègrer » dans le moule culturel de l’allochtone.


7) Le racisme .

Il faut accepter de parler des problèmes qui fâchent : de races, de racisme, de groupes ethniques, de communautarisme et d’en traiter franchement et raisonnablement, sans la menace des lois scélérates et de procès intentés par des associations subventionnées pour cela.
Envisageons donc, en toute franchise et si possible sereinement, « cet instinct dont parfois nous médisons sous le nom de racisme. » J. Perret dans « Belle lurette ».
Le mot racisme tel qu’il s’entend aujourd’hui n’a rien à voir avec l’acception qu’il avait au temps de Darwin, Ferry et Blum. En France, le racisme était quiescent depuis bien longtemps et notre pays méritait son qualificatif de terre d’accueil.
La plus belle preuve en est donnée par la foule qui acclame à tout rompre, lors du défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées, la Légion Etrangère, formidable école d’intégration sociale pour des légionnaires de plus de 200 nations différentes et qui ne sont pas tous des anges.
Les associations anti-racistes ont contribué, par leurs exagérations stupides, leurs revendications outrancières et les procès insensés qu’elles intentent à tout bout de champ, à refouler toute réflexion sur le racisme, de l’expression publique où elle pourrait être canalisée, à la pensée qui reste privée voire intime, où elle se réfugie, se terre, se dissimule et laisse alors les pulsions animales prendre le dessus. L’actuelle obsession antiraciste, artificiellement entretenue par les manipulateurs d’opinion, n’a absolument pas fait avancer la réflexion sur le racisme. Au contraire !
Comme disait l’Abbé Pierre : « Il faut quand même pouvoir dire à un Juif qu’il chante faux sans que ce soit de l’antisémitisme ! » Ceci devrait être valable pour toutes les ethnies imaginables.
Qu’il y ait une tendance innée de chaque individu à fréquenter des personnes du même groupe social et de même affinité, de même langue, de même socle ethnique, religieux, culturel est prouvé par le mode de constitution habituelle des groupes sociaux et se trouve confirmé par le communautarisme actuel. Plus les périodes sont troublées ou violentes, plus ces phénomènes d’agrégation communautaire se manifestent.
La pensée correcte (PLOUC) a diabolisé la discrimination en la présentant comme le premier pas vers d’éventuelles brimades, alors qu’il s’agit seulement de distinguer des différences.

Le racisme doit être considéré comme un continuum et non pas comme un état mental fixé. On n’est pas raciste ou anti-raciste. On est plus ou moins raciste, plus ou moins souvent, plus ou moins gravement, en fonction de sa culture sociale, de son éducation familiale, de ses tendances personnelles et surtout des circonstances.
Entre la perception par le bon sens de différences évidentes sur l’aspect, le comportement, la culture et les modes de vie des races ou des ethnies humaines et la théorisation d’une éventuelle supériorité raciale, voire de la persécution d’un groupe social, il existe un abîme.
C’est pourquoi il semble plus logique, et probablement plus efficace, pour réfléchir aux conséquences sociales du racisme, de distinguer l’anodin du grave. La frontière entre ces deux aspects du racisme devrait être mieux balisée et tout franchissement vers le grave sévèrement puni.

Le racisme anodin constate des différences morphologiques et de comportement entre les différents groupes ethniques, les analyse éventuellement, les intègre dans la diversité biologique, mais s’astreint, par un effort de la volonté et de l’intelligence à la discrétion, à la courtoisie et au respect de l’autre. Les individus ne sont pas égaux ; ils sont différents. Les peuples aussi.
Cet effort est plus facile pour ceux qui ne se sentent en rien menacés par ces différences de comportement et qui les voient de très loin.
C’est plus difficile pour ceux qui y sont confrontés, par force, dans la vie de tous les jours.
En clair, il est plus facile de ne pas avoir de pulsions racistes quand on habite le VII° arrondissement de Paris que lorsqu’on est un Français expatrié en Côte d’Ivoire au moment où les Patriotes du Président Gbagbo vociféraient dans les rues d’Abidjan qu’ils voulaient manger du Blanc !

Le racisme grave, pervers, haïssable et punissable, commence quand une des trois actions suivantes se manifeste.
  • Apparition, dans le niveau de langage privé et à plus forte raison public, d’une hiérarchisation, que l’on prétend objective, de différences morphologiques ou comportementales, entre des races pour établir un ordre, avec des supérieurs et des inférieurs.
  • Utilisation de l’appartenance d’un individu à un groupe social pour lui attribuer obligatoirement certaines caractéristiques attribuées à ce groupe social.
  • La perversion raciste s’aggrave vers le démoniaque lorsque ces jugements de valeur débouchent sur des insultes ou des brimades, des brutalités, des raquets ou des sanctions, des meurtres ou des génocides, décidées par certains hommes contre d’autres hommes ou groupes ethniques.

La première erreur de nos politiciens a été de combattre le racisme trop en aval. Par exemple, en ne procurant que des gilets pare-balles aux policiers engagés contre les saccages des banlieues par des groupes de jeunes voyous ethniquement homogènes ou d’émeutiers communautaristes.
En amont, la deuxième erreur politique a été de sanctionner des vétilles.
Bref, il a été stupide de s’attaquer à « Y a bon Banania » ou à « Tintin au Congo » et d’interdire toute statistique ethnique ou religieuse ! Pour ne pas voir que la fièvre montait, nous avons cassé le thermomètre !
En fait, au lieu de distinguer le racisme anodin du racisme pervers, la pensée dominante (PLOUC) a admis que la gravité du racisme était liée au sens dans lequel il s’exerce.

La post-modernité occidentale est devenue sectaire et n’en est plus à un paradoxe près. On nous glisse subrepticement l’idée saugrenue qu’il existerait un racisme acceptable, qui serait compensatoire des méfaits de l’histoire. Pire même, le racisme pourrait être jugé utile. Un racisme social compensatoire se manifeste par la discrimination positive, pour permettre à des minorités d’être artificiellement représentées par des quotas. Ce racisme politique, redistributif, légal et obligatoire va à l’encontre de la vraie méritocratie, mais se drape dans le voile de la justice sociale. Il a surtout un effet dévalorisant pour ce type de promotion que les plus brillants des minoritaires perçoivent et déplorent.
Les Français autochtones, dits « de souche », sont-ils racistes ?
Pour faire passer la pilule d’une immigration-invasion massive et rapide aux autochtones, les autorités ont d’abord sous-estimé publiquement son abondance. C’était mentir.
Puis les pouvoirs publics ont minimisé son coût pour le budget national. Les menteurs devenaient récidivistes !
Enfin, ces « menteurs-récidivistes² » nous ont vanté les potentialités de la France Black-Blanc-Beur, dans le cadre d’une Europe métissée. Le terme était impropre, mais il a été adopté parce qu’il sonnait bien !
Mais l’extégration, qui se profile dans certains quartiers, pourrait devenir redoutable pour la population autochtone. L’extégration est toujours précédée par le communautarisme, mais heureusement le communautarisme ne mène pas toujours à l’extégration.


8) La place particulière de l’islam dans notre immigration.

Parmi tous nos immigrants, les musulmans sont les plus nombreux. Dans ce raz-de-marée, l’islam lui-même pose, à l’évidence, un problème social particulier. Une petite minorité de voyous de banlieue, trafiquants de drogues et quelques extrémistes religieux, violents, agressifs et arrogants, mais se considérant comme les vrais musulmans, focalisent contre eux le mépris et le désaveu de la majorité des autochtones et des autres minorités ethniques. Mais il est difficile de séparer le bon grain de l’ivraie, car il existe une solidarité évidente des musulmans entre eux, liée à l’islam lui-même. L’omerta est de rigueur. C’est pourquoi par une simplification abusive, beaucoup de Français mettent tous les musulmans dans le même sac. Ils considèrent que l’islam ne doit pas avoir, sur notre territoire, la place qu’il a acquise grâce à la complicité des zélites depuis un quart de siècle.
Chez nous, beaucoup de musulmans immigrés ont acquis la nationalité française et il faut s’attendre à voir encore augmenter leur poids démographique, en France et en Europe, grâce à un taux de natalité supérieur à celui des autochtones.
Ainsi, l’islam habituel, « normal », s’est implanté solidement en France. Il est le drapeau, le point de ralliement, le signe de valorisation, la marque d’identité de beaucoup d’immigrés, qui souffrent d’un supposé manque de respect ou de reconnaissance. Il a permis aussi à quelques voyous ou bandits de grand chemin de se donner bonne conscience en justifiant leurs sales coups et leurs trafics par le djihad, la guerre sainte qui est une lutte permanente contre les infidèles. L’islam est bien représenté dans les prisons et y manifeste un grand prosélytisme vis-à-vis des autres condamnés.
En France, l’assimilation des immigrants musulmans qu’espéraient les politiciens n’a pas été possible, parce qu’ils n’envisagent pas du tout de perdre leurs habitudes, leur culture et leurs croyances religieuses. Pourtant cette assimilation s’était globalement très bien passée avec des italiens, espagnols, portugais au début du XX ° siècle et avec un million de pieds-noirs réintégrés sans l’ombre d’un problème en métropole, en 1962. Mais l’extrapolation de ces succès d’assimilation nous a trompés. Cela n’est pas arrivé avec les musulmans en France.
Le politiquement correct de la gauche bien pensante voulait que cela fût, mais cela n’a pas été.
« Ce n’est pas la droite qui est réactionnaire, ce sont les faits ! » L. Joffrin (Libération).
Il y a des immigrations compatibles avec ce que nous sommes et d’autres qui ne le sont pas dès qu’elles dépassent un certain seuil quantitatif. Il se situe autour de 10-15 % de la population totale. A ce niveau quantitatif, l’islam est incompatible avec la civilisation européenne.
Nos zélites espéraient que la mayonnaise sociale prendrait en Europe grâce à nos valeurs républicaines et « humanistes ». Il n’en a rien été. Comme c’est le cas dans toutes les sociétés multi-ethniques, multi-culturelles et multi-religieuses, le panorama social est devenu et restera probablement longtemps chaotique.
Tant qu’il est minoritaire l’islam se cantonne dans des jérémiades et des lamentations permanentes. Mais, dès qu’il se sent en position de force, l’islam, et pas seulement l’islamisme, s’oppose radicalement aux habitudes européennes, à la culture judéo-chrétienne, aux principes moraux de l’Occident et à l’organisation politique communément admise en Europe.
L’incompatibilité est devenue évidente entre l’abondante présence sur le territoire européen, d’un islam même provisoirement apaisé et du Système Politique et Social Occidental. Cette théocratie ne peut s’accommoder de nos mœurs, de nos valeurs traditionnelles sociales et de notre culture en général. L’islam n’est pas seulement une religion, qui suppose la soumission de ses adeptes à la volonté d’Allah mais c’est en plus un système politico-social très rigide qui a pour but avoué de s’imposer au monde entier. Les dogmes de l’islam gênent et empêchent même l’insertion harmonieuse des musulmans qui le souhaitent dans une démocratie laïque.
« Il n’y a aucune culture à laquelle l’islam s’oppose avec autant de force que la culture chrétienne. » E. Balladur dans « La fin des illusions jacobines ».
Entendant ce genre de discours, un rugissement bestial jaillit de la foule des intellectuels branchés, des endoctrinés idéologiques, des bobos intellos, des idiots utiles ou pas, des professionnels de l’anti-racisme sélectif et de ceux qui radotent à la télé sur la soi-disant xénophobie des Français de souche … Les médias, la plupart des politiciens, tous les syndicalistes, beaucoup de fonctionnaires …en un mot, les hordes de la bien pensance senestre, sonnent le hallali pour culpabiliser et punir le pauvre franchouillard qui aurait l’impudence de dériper ainsi.
La vérité définitive sur ce sujet a déjà été établie par leurs soins et les lois répressives de la République Française punissent de fortes amendes, voire de prison ceux qui voudraient évoquer les difficultés réelles. Pour enterrer le problème, les élites, prisonnières de leur idéologie, n’ont pas trouvé mieux que d’interdire d’en parler car ce serait promouvoir le racisme. La France, pays de liberté ?

Laissons le calme revenir, laissons baisser l’adrénalinémie des bien-pensants et reprenons.

Timidement, quelques intellectuels osent se demander si ce ne serait pas inhérent à l’islam lui-même et aux comportements fatalistes qu’il induit chez ses fidèles.
« Inch Allah » ne se traduit pas exactement par « aide-toi, le ciel t’aidera ! ».
On peut aussi émettre l’hypothèse que les sociétés islamiques en excluant presque complètement les femmes, s’amputent d’une bonne partie, probablement de la moitié de leur potentiel cérébral, dans tous les domaines. Mais on entend peu les féministes sur ce sujet !

Les contrastes entre l'islam religieusement arrogant, démographiquement floride, socialement revendicateur et industriellement peu productif intrigue beaucoup d'observateurs. Pourtant, par un hasard phénoménal ou par la volonté d’Allah, les musulmans sont assis depuis des siècles sur les plus importantes ressources mondiales en pétrole et en gaz.



Au tout début du XXI° siècle, malgré les avertissements de beaucoup de spécialistes de l’islam, il était politiquement correct de distinguer l’islam et l’islamisme.

Ainsi, en ces premières années 2000, tout le monde devait accepter l’idée « correcte » que l’islam modéré, tolérant et moderne, existait vraiment et serait compatible avec un état laïc. Bien sûr, tout le monde constatait que les modérés représentaient l’immense majorité des musulmans, au moins en temps de paix sociale et parce que l’islam dans son ensemble était encore très minoritaire dans la société. Mais presque personne ne se demandait comment cette majorité silencieuse de musulmans s’orienterait, s’ils devenaient majoritaires dans certaines parties de l’Europe ou si la lutte s’intensifiait entre les Occidentaux et les Islamistes.
L’islam de France, contenu par les « valeurs » de la République, n’a existé que dans l’esprit de Sarkozy.
Par contre, l’islamisme était présenté comme un « fondamentalisme médiéval » (médiéval a pris de nos jours une connotation péjorative absolument injustifiée) qui ne pouvait que s’opposer violemment à la modernité occidentale et engendrer de la violence, des attentats ou des conflits partout où cela était possible.
Les démocraties sont des régimes ouverts, donc fragiles.
Le terrorisme, que l’on assimilait à l’islamisme, il fallait le détruire, sans faire le moindre amalgame avec la masse de musulmans « modérés » vivant sur nos territoires.
C’est pour cela que les Occidentaux sont allés guerroyer, sans grand résultat, en Somalie, en Irak, au Mali, au Tchad, en Afghanistan et même au Pakistan. Ultérieurement, nos zélites n’ont pas eu honte de négocier avec les fanatiques qu’ils avaient combattus. Toutes les préoccupations des Occidentaux à cette époque étaient de maintenir les meilleurs rapports possibles avec l’islam modéré.
Les optimistes espéraient que le mode de vie occidental finirait par gommer les aspérités de l’islam théocratique et que tout cela aboutirait à une intégration progressive et à une adaptation des musulmans aux valeurs humaines, morales et politiques de l’Occident. C’était ce qu’on pourrait appeler le vœu pieu du républicanisme : les valeurs de la république laïque seraient tellement attractives qu’elles arracheraient les plus croyants aux mythes religieux. La conversion par la consommation ! En pratique, l'islam, même modéré, s’est durci sur ses dogmes et dans ses rites, au fur et à mesure de son implantation européenne. Des imams islamistes, se considèrant comme les vrais musulmans, en profitent pour rigidifier les pratiques religieuses de tous.
L’arrivée de nombreux imams étrangers puis les confrontations avec d’autres groupes communautaires et avec les règles laïques ont accentué le durcissement. C’est un résultat paradoxal et surprenant, mais qui est devenu évident. L’islam a servi de ciment aux communautés africaines immigrées. Il leur a donné des raisons apparemment valables pour s’opposer aux habitudes des autochtones. En plus d’être une communauté de religion, l’islam a su créer chez la masse de ses déracinés une espèce de « nationalité musulmane » qui sert d’étendard ou de cache-misère, d’emblème de fierté, à des populations qui se croient humiliées par le passé colonial. Il est devenu un dénominateur commun valorisant, une bannière respectable. L’occident n’a pas compris que l’islam est bien plus qu’une religion.
Finalement, en Europe, l’islam modéré n’a été que le cheval de Troie, qui a donné à l’islam traditionnel, agressif et prédateur depuis toujours, le temps et les moyens de pénétrer en douceur dans nos sociétés, sans trop de remous sociaux, quant il était encore faible.

L’immigration musulmane est un autre monde culturel qui s’introduit chez nous, sans grande envie de s’intégrer ou même de s’adapter. Au contraire, l’idée encore dissimulée par leurs éléments les plus actifs est de modifier les habitudes, la culture et la religion des autochtones pour les faire coïncider avec les enseignements de l’islam, c’est-à-dire en faire des dhimmis, des soumis. Ce serait l’extégration qui représente le contraire de l’intégration. Elle tend à modifier le mode de vie, les habitudes et la culture des autochtones d’un pays, en fonction de celles des nouveaux arrivants. C’est l’autochtone qui doit « s’extègrer » dans le moule culturel de l’allochtone.

Dans tous les processus sociaux brutalement évolutifs (révolution française, russe, cambodgienne…), ce sont les extrémistes qui ont prévalu jusqu’à l’effondrement, parce que la raison n’est jamais l’élément directeur d’un mouvement de foule brutal.

La laïcité, qui distingue les domaines de Dieu et de César, est acceptée par les chrétiens depuis toujours, mais refusée par les musulmans qui considèrent qu’il n’y a de place que pour Allah.
Ben Laden déclarait sur la chaîne de télévision américaine ABC, en janvier 1999 : « Le juste est ce que notre religion considère juste, le mal est ce que notre religion considère mal ».
Les masses sont manipulables, qu’elles soient musulmanes ou autres. Mais la susceptibilité des masses musulmanes vis-à-vis de l’Occident est à fleur de peau. Le grand Satan ! L’étincelle !

L’islam est fondé sur un texte  attribué à Allah : le Coran.

Il est bourré de contradictions, ce qui permet des interprétations variées de ses sourates, car il n’y a pas d’autorité théologique absolue dans l’islam.
Néanmoins, beaucoup le considèrent comme intangible, car il émane directement d’Allah. L’islam néglige le concept de personne, qui est une notion éminemment chrétienne. La liberté de décision de l’individu a peu de place dans l’islam, qui impose une soumission à la volonté d’Allah.
L’islam avance masqué en Europe.
Dans l’histoire, l’islam a toujours voulu imposer à tous sa vision dogmatique et fataliste du monde. Par le fer et par le feu, s’il le fallait ! Bessif !*
L’Europe, qui au cours de l’histoire a tant lutté contre les agressions musulmanes, devrait le savoir. Maintenant, les musulmans peuvent même laisser le sabre au fourreau. En effet, en démocratie, le nombre est le moyen le plus efficace pour s’imposer. Le rapport numérique permettra bientôt le choc de civilisations !
L’idée, politiquement correcte en 2000, qu’une immigration massive, à très forte prédominance africaine et musulmane, devait être « une chance pour la France », apparaît maintenant comme une grave erreur de jugement politique.
On peut même dire que cela a été une faute politique caractérisée.

*Bessif : Par le sabre, en Arabe.


9) Ce que nos politiciens ont dans la tête mais ne disent jamais en public.


Tous les politiciens élus, à quelque poste que ce soit, ont comme but immédiat de rester aux affaires à la prochaine élection.
Les politiciens de gauche considèrent que la réalité et les faits sont bien embêtants parce qu’ils sont tenaces et font capoter, tôt ou tard, leurs élucubrations théoriques. Notre rôle, pensent-ils, est de faire rêver la population. En ce sens, nous agissons pour le bien commun. Bien sûr nous en tirons des avantages et des privilèges personnels, mais ce n’est que justice, parce que nous détenons l’exclusivité du jugement moral et des bonnes idées ; nous décidons de ce qui est bien ou mal ; nous sommes l’esprit qui éclaire la plèbe ! Nous sommes souvent des optimistes tristes.
Les politiciens honnêtes de la « droite mollard » (UMP) { il y en a quelques uns} essaient de gérer la réalité et le possible. Nous n’y arrivons pas toujours, se lamentent-ils, et surtout nos actions ne font rêver personne. Pour nous maintenir, il faut faire des concessions à la gauche sur le plan moral et sociétal. Les malhonnêtes savent bien que leur cupidité ou leur arrivisme menace leur carrière, mais c’est plus fort qu’eux ! Finalement un libéral pense que pour faire bien dans un débat, il lui faut reconnaître que son adversaire a raison sur la théorie et il cède sur tout ou presque en pratique !
A l’extrême gauche, on espère le « grand soir », ce qui donnerait enfin une chance à leurs pantins décérébrés mais forts en gueule.
Le marxisme a toujours échoué partout, mais on ne sait jamais, espèrent-ils, et puis quel instrument de pouvoir et de prébendes !
Tous ces partis sont d’accord pour s’acharner sur l’extrême droite.
Pourtant, en France, il n’y a pas d’extrême droite au sens « brun » du terme. Ce que les médias, Mélenchon et l’UMPS appellent péjorativement l’extrême droite n’existe pas sous forme de parti politique.
Le FN est un parti de droite nationale, qui considère avec quelques arguments que tous les politiciens aux affaires sont pourris. C’est commode car ils n’y ont encore jamais été !
Nous sommes, disent-ils, la vraie opposition à l’UMPS car notre programme est le seul à tenir compte de l’échec latent de l’Union Européenne et patent de l’euro. Nous devons encore lutter pour notre respectabilité politique, que les autres partis nous refusent par calcul machiavélique, en espérant que ce combat ne nous fera pas perdre notre ligne politique. Notre bon sens nous impose de considérer et de traiter les réalités dramatiques et les menaces imminentes qui planent sur la France.
Les gens de droite sont en général des pessimistes mais heureux !
Tous les politiciens savent mais ne disent jamais que les démocraties ont toujours été fragiles et que la complexité de notre système politique et social actuel, qui atteint souvent l’incohérence voire l’absurdité, rend maintenant la France ingérable et ingouvernable. La France est en faillite évidente mais encore cachée.
Comme un cycliste qui ne voudrait pas changer son vieux "boyau", ils se cantonnent dans l’art de mettre toujours plus de rustines sur des chambres à air vétustes et usées jusqu’à la corde.
Pour durer : pas de nouveauté et pas de vague !
Du palliatif de dernière minute et rien de curatif pour le long terme.
De réformettes en réformettes la France s’appauvrit, s’essouffle et perd pied. Sa population, indifférente et insouciante parce qu'abreuvée de foutbol et de variétés débiles, ne se rend pas compte que la catastrophe peut survenir à tout moment. Nos élites sauront habilement masquer leurs responsabilités au moment des comptes et l’addition sera payée, comme d’habitude, par la couche moyenne de la société taillable et corvéable à merci.


10) En attendant l’accroc…


En 2007, Fillon, Premier Ministre, reconnaissait publiquement qu’il gouvernait un pays en faillite. La dette publique était immense et, en 2013, elle a encore augmenté, pourtant Hollande,Président de la République, nous explique que tout va bien.
Un des deux fait sûrement une erreur de jugement !

La théorie du chaos stipule qu’un simple battement d’ailes de papillon peut déclencher, par un enchaînement imprévisible mais inexorable d’évènements, un typhon à l’autre bout du monde. Encore faut-il que l’état des lieux soit propice, qu’un certain nombre de conditions soient réunies, pour qu’une étincelle puisse embraser la savane entière. Comme tout est lié dans le monde moderne et que tout ou presque est instable, on peut craindre maintenant que le moindre accroc social, financier ou économique puisse déclencher par un simple effet de dominos, une succession de défaillances aboutissant au chaos.
En France, dans l’Union Européenne puis dans le monde… ou inversement.
Rappelons la différence entre un équilibre stable et instable. Un système sain est stable. De petites variations de ses paramètres sont automatiquement corrigées. Si le système devient malsain, il devient aussi instable. Si une modification de paramètres n’est pas rapidement corrigée par les dirigeants, elle s’auto accentue spontanément.
Personne ne sait quand cet accroc va survenir. Beaucoup pensent qu’il ne va pas tarder. Mais tous sont convaincus qu'il est inéluctable.
Pourquoi ?
Parce que les conditions d’instabilité de notre Système Politico-Economico-Socio-Financier (PESF !) sont réunies en France pour rendre possible cet effondrement. Malgré tous les efforts des politiciens pour mettre en route tous les palliatifs possibles pour prolonger la survie du Système qui leur confère tant de privilèges.
L’instabilité financière est la plus évidente : des montagnes de dettes sont garanties les unes par les autres. Nous sommes en faillite virtuelle. L’euro et le dollar sont des morts vivants.
L’instabilité économique est attestée par le fait que la France est en récession ou en stagnation. Peu d’arguments plaident pour une reprise franche même à moyen terme.
Les mêmes causes dans les mêmes conditions produisent toujours les mêmes effets.
L’instabilité sociale vient d’une société démantelée en communautés, qui s’insurgent violemment au moindre prétexte contre les forces dites de l’ordre. La France, coupée en deux par les choix sociétaux, est exaspérée par les simagrées des politiciens. Elle devient soucieuse de cette immigration-invasion mal intégrée et revendicatrice.
L’instabilité politique est liée à l’incompétence des gouvernants devant une situation difficile et à la domination des partis et des syndicats.
Aux échecs, nous serions échec et pat !
Alors, « aux grands maux, les grands remèdes » disait Shakespeare.
Mais nos politiciens préfèrent encore le thermocautère sur la jambe de bois !
Notre système politique rend impossible toute décision voulant être brutale et éventuellement efficace. Il était adapté pendant des périodes calmes et sereines pour empêcher l’émergence d’un homme fort et décidé à changer les choses. On avait peur de la montée du fascisme ! Il a défendu la démocratie, ses multiples institutions et sa litanie de verbiages. En effet, il favorise l’accession au pouvoir des politiciens pépères et roublards, des capitaines de pédalos, des mous, des torves, des girouettes, des arrivistes, des laxistes… Les vrais hommes d’état ont disparu du paysage. Ils ne s’engagent plus en politique. Le Système PESF est devenu tellement complexe que les réactions d’un gouvernement dépendent de nombreux intervenants jamais d’accord et même pas forcément cohérents sur le but à atteindre. Ingouvernable et ingérable !
Pourquoi ce sera grave pour la population ?
Parce que nous sommes coresponsables de cette évolution du Système par nos votes, notre passivité et souvent par notre désintérêt pour la politique. Nous avons trop pris le "Parti d’en rire" alors qu’il fallait réagir.
Les Etats ont renfloué les banques (au moins certaines), puis les banques ont renfloué les Etats (plus ou moins complètement) et bientôt ce sera, comme toujours, au tour des contribuables de payer l’addition. En se paupérisant !
Plus tardif sera l’accroc décisif, l’étincelle perfide, le traître remous, moins il aura besoin d’être important pour être efficace, c’est-à-dire déclenchant et délétère.
Mais plus tardif il sera, plus graves seront les conséquences de l’effondrement.
Jacques Bainville assurait qu'il était facile de prévoir des évènements, mais qu'il ne fallait jamais en prédire la date ! Rassurez-vous néanmoins, les historiens nous enseignent que les périodes de décadence ont été les plus agréables à vivre. Tout le problème est de savoir combien elles peuvent durer !


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