lundi 26 novembre 2012

Le bazar et la nécessité.




Notre Président est indécis de nature. On le disait, maintenant cela se voit (droit de conscience pour les maires confrontés au « mariage homo »). Il est de plus incompétent dans sa fonction parce qu’il est prisonnier de promesses délirantes antérieures. Cela prouve qu’il n’a toujours pas compris la gravité de la situation. Maintenant il est contraint de trahir ses promesses électorales devant l’apparition d’évènements objectifs qu’il aurait du prévoir. Tout cela est ennuyeux pour la France, son industrie et donc ses salariés !
Comme il a peu de prise sur les réalités, il se donne une certaine contenance en entretenant un bazar sociétal.

Peu de prise sur les réalités :
- Aucune initiative n’émane de l’Elysée pour résoudre les problèmes liés à la monnaie unique, sinon d’essayer de former un consortium des pays européens endettés pour résister à l’Allemagne. Il pourrait d’ailleurs présider ce Cartel des Louseurs ! (Pologne, Espagne, Portugal, Italie, Grèce bien sûr et quelques autres…dont la France).
- Pas de solution pour la reconquête du Nord-Mali, où notre incurie va laisser se focaliser un spot terroriste, dont on va entendre parler.
- Refus émotionnel (viscéral chez les représentants de la gauche) des mesures pour relancer l’économie française alors qu’il sait que la raison le lui commande parce que c’est le seul moyen de résorber le chômage. Le rapport Gallois a vécu ce que vivent les roses…l’espace d’un matin.

Alors, on organise le bazar sociétal comme un vaste écran de fumée :
  • Le vote des étrangers extra-européens est heureusement remis à plus tard. On peut espérer que ce soit à jamais.
  • Le mariage des zomos : il suffirait de supprimer le mot mariage et d’adapter un PACS qui y ressemble en droit, pour calmer quelques agités. Les zomos représentent moins de 3 à 5 % de la population et beaucoup ne veulent pas des contraintes du mariage. On supprime toute subvention à Act Up et tout s’arrête ! Mais avec des tergiversations on va en parler pendant des semaines.
  • Entendre un Président dire qu’il n’aime pas une partie des Français (les riches), c’est inhabituel mais révolutionnaire. Dire que la fiance est son ennemie, c’est suicidaire. Elle a quelques moyens de rétorsion.
  • On a encore en réserve les débats éculés : public-privé dans l’enseignement et dans la médecine. Les racismes anti-blanc et islamophobe. Les repentances itératives fondées sur des contre-vérités historiques.

Quand cela ne suffit pas pour brouiller les cartes, l’UMP s’y met en déballant son vaudeville grotesque.


Pour me changer les idées, je pars pour un mois de trek en Argentine et au Chili ; La Cordillère des Andes n’est pas propice à l’écriture. Je n’écrirai probablement rien jusqu’à Noël, mais je vous raconterai plus tard ce qui m’aura marqué. Bon Noël à tous mes estimés lecteurs !

mercredi 7 novembre 2012

Portrait-robot de l'homme providentiel de la V° République !

N'en déplaise aux féministes, il faut prévoir un homme pour ce rôle ! Il doit être jeune ( moins de cinquante ans) et surtout passer bien à la télé: il n'a pas besoin d'être beau, il suffit qu'il ait un beau sourire photogénique et qu'il soit un bon débatteur. Il doit s'exprimer dans un français parfait et doit être à l'aise en anglais ( sans en faire état, en dehors des conférences et rencontres internationales). S'il parle une langue latine (espagnol ou italien), cela lui donnerai une image humaine tout à fait utile.
Il doit être instruit, intelligent, (c'est à dire comprendre l'état réel des choses), plein de bon sens et surtout courageux ( c'est-à-dire capable de bouleverser beaucoup d'avantages acquis, sans mollir, malgré les plaintes et les cris des vrais privilégies du système). Il faut qu'il sache tout simplifier. Il faut qu'il soit tenace et qu'il accepte de dire ses quatre vérités au peuple de France, sans avoir peur de l'essuie-glace électoral (droite-gauche-droite..!) et des sanctions électorales qu'il s'autorisera à repousser ... loin. Adepte du référendum d'initiative populaire, il diminuera considérablement le rôle des intermédiaires (dits représentatifs du peuple) dans la République. Je verrai assez bien un militaire, sorti d'une grande école (l'X ou St Cyr...) ; il peut être marié ou célibataire. Sa couleur de peau et son orientation sexuelle n'ont pas grande importance, quoi que...
Il doit être frugal et manifester un détachement absolu pour l'argent. Il est fort souhaitable qu'il ait fait ses preuves dans la vie civile ( héros militaire, entrepreneur à succès, condottiere industriel ou financier) et qu'il ait fait preuve d'une  moralité sans faille. Pas de petit trafiquant d'influence à la petite semaine ! Toute connivence avec le chobiz, même épisodique, serait redhibitoire. Son positionnement politique doit être résolument à droite, pour une saine gestion, en y ajoutant un élan moral, du panache, de la faconde et un brin de compassion . Il doit être un adepte de "aide-toi, le ciel t'aidera" et de la préférence nationale, ce qui devrait être un "must" pour un politicien national. Il doit être entouré par une dizaine de gaillards du même tonneau, fidèles et résolus, qui deviendraient les seuls ministres, dont un (le plus beau) serait le seul à communiquer avec les médias. Peut-être qu'une femme serait idéale à ce poste ? Toute fuite au Canard enchaîné  de la part d'un fonctionnaire ou tout autre personnage entraînerait une démission immédiate avec sanction pénale Ecoutant Einstein ( "il est impossible de résoudre des problèmes en gardant les gens qui ont contribué à les créer !") il donnerait un bon coup de balai dans la haute administration et dans la politique des partis. Il supprimerait 90 % des subventions et ouvrirait immédiatement la cuisine de l'Elysée aux nécessiteux français ( de quelque couleur qu'ils soient) en les faisant servir dans la rue, devant le Palais.
Je m'arrête là pour éviter d'aller en prison et pour ne pas exaspérer trop de gens. En plus, si on multiplie les caractéristiques nécessaires à la fonction, on aura plus de mal à trouver la perle.



lundi 5 novembre 2012

Rappel historique sur la fin des quatre premières républiques en France.




Le 21 septembre 1792, les révolutionnaires ont aboli la Monarchie et proclamé la première République. Elle a été rapidement en faillite financière et pour rançonner quelques territoires étrangers, elle a été conduite à mener quelques guerres extérieures. A l’intérieur, les luttes entre les partis aboutissent finalement à la chute de Robespierre, le 9 thermidor.
Un Directoire prend en main la France et rapidement un homme providentiel émerge : Bonaparte, qui deviendra Napoléon.

En 1848, après la Restauration, la II° République s’installe et octroie le suffrage universel aux hommes. Mais bientôt un nom mythique rôde dans le paysage républicain : Napoléon III.
Cet homme providentiel perd à Sedan en 1870 et, après l’occupation militaire allemande, on institue la III° République.
Vaille que vaille, elle se lance dans une revanche militaire en 1914. Mais en 17 la situation militaire est si grave qu’elle se jette dans les bras de Clémenceau. Le Tigre triomphe en 18 mais des conditions de paix draconiennes et une politique étrangère stupide préparent le désastre de mai-juin 1940. La III° République se jette aux pieds de Pétain. La France est occupée mais une situation ambiguë permet aux Français de garder un pied dans le camp des vainqueurs.

En 1945, à la Libération, début de la IV° République avec un homme fort : De Gaulle. Le régime des Partis vit son apothéose. Les Ministères se succèdent à cadence rapide et De Gaulle se retire en 1947. La France confie le gouvernement de l’Indochine aux communistes et la guerre d’Algérie permet le retour de De Gaulle, qui brade l’Algérie à nos pires ennemis.
Il crée la V° République qu’il dirige au début. A partir de Giscard d’Estaing, la social-démocratie devient à la mode et peu à peu la France périclite.
On arrive en 2012 et on est toujours dans la V°. Il faut constater que Hollande, élu par défaut, se noie, et le pays avec, dans une Dépression Industrielle et Financière redoutable. Il croit naïvement qu’il s’agit d’une crise conjoncturelle qui obéira aux cycles habituels, ne fait pas grand-chose et annonce la fin de la crise pour 2013. Cela s’arrangera bien tout seul ! En fait, il s’agit d’une véritable dépression structurelle, comparable à celle de 1929 qui ne s’est terminée qu’après la deuxième guerre mondiale. La situation est tellement préoccupante qu’il faut peut-être commencer à chercher l’homme providentiel.
Je vous ferai dans le prochain article le portrait –robot de l’impétrant.