vendredi 20 avril 2012

LA PIEUVRE

Einstein disait :" Dans la société, on ne peut pas envisager de résoudre des problèmes avec les mêmes personnes qui ont contribué à les créer."
Même Mélenchon a  exceptionellement raison ! Souvenez-vous qu'une montre arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour !
Si Hollande est élu, préparez-vous à rigoler quand le "culbuto" prendra la barre.
Voici une anecdote vraie : Un chirurgien célèbre Robert Vilain est en train de présenter ses travaux devant un auditoire impressionnant et compassé quand le projectionniste trébuche et laisse tomber sa boîte de diapos (les projections informatisées n'existaient pas encore)et les photos se répandent sur le tapis.
Du haut de son estrade, Vilain, impérial, lui dit : "Mettez-les dans n'importe quel ordre, je me débrouillerai !"
Faites pareil !  Il faut faire face !

lundi 16 avril 2012

Le sport professionnel m’énerve!





J’adore cinq ou six fois par an regarder des matchs de rugby à la télévision. Comme je n’ai pas de récepteur à la maison, cela me donne l’occasion d’aller boire un verre dans un café du coin. Mais il faut bien reconnaître qu’on nous fatigue, sur tous les médias, à toutes les heures, avec tous les spectacles sportifs possibles, et des interviouvs débiles de champions et des marées de commentaires techniques extra-plats.
Le foutebol est professionnel depuis longtemps; le rugby l’est devenu il y a quelques années ; l’athlétisme et la natation sont en train de le devenir ; l’aviron résiste encore !
Alors attaquons !
L’expression « sport professionnel » est un oxymore, c’est-à-dire l'association de deux mots opposés, contradictoires et incompatibles. Un silence assourdissant ou un glaçon chaud… Le « sport professionnel » ne peut pas exister : ou c’est du sport et ce ne peut être professionnel ou c’est professionnel et ce n’est plus du sport !
Mais l’usage a accepté ce barbarisme sémantique et il sévit partout.
Le sport existait déjà chez les Grecs et les Romains ; les Européens l’ont remis au goût du jour avec les Jeux Olympiques modernes du Baron de Coubertin. Sa définition classique stipule qu’il s’agit d’une activité physique, pratiquée pour le plaisir, pour la performance, par goût de l’effort et de la compétition, pour l’entretien de son corps et qui n’entraîne aucun avantage financier. On peut le considérer comme un palliatif à la sédentarité de l’homme moderne. Le vrai sport existe encore chez les vrais amateurs auxquels il apporte de vraies satisfactions. Malgré mon âge, je m’y adonne régulièrement avec grand plaisir et sans l’ombre d’une rémunération !
Par contre, la version professionnelle moderne s'apparente àce qu'est le vrai cirque : un spectacle de grande difficulté technique regardé par des spectateurs ébahis et qui ont dûment payé leur place. On devrait l'appeler « spectacles lucratifs, de haut niveau, à caractère sportif », bien que ce soit un peu long. Cela aurait l'avantage de la clarté.
Beaucoup de modifications par rapport au concept initial sont advenues :
  • amélioration des performances grâce à un entraînement intensif. C'est bien ! Mais...
  • Source financière importante, elle permet des salaires exorbitants pour ses acteurs exceptionnels mais aussi pour ses dirigeants, qui le sont moins.
  • Compétition devenue planétaire au lieu de rester loco-régionale.
  • Engouement des médias ( qui y ont vu un moyen de vendre) et des politiques ( qui s’en servent pour canaliser les plaisirs de la masse) aboutissant à un saturation cérébrale du citoyen normal.
Pour terminer, voici les quatre pires conséquences de la professionnalisation de cette activité magnifique :
  • Induction du dopage pour gagner le plus d’argent possible.
  • Tous les sports veulent devenir olympiques pour prendre leur part de la manne financière. Bientôt la pétanque postulera !
  • Création d’une nouvelle engeance humaine : le suportair, qui n’a souvent plus rien d’un sportif et tout du voyou.
  • Multiplication d'interviouvs de champions qui sont sans aucun intérêt, consternants de banalité, de répétitions... En un mot de nullité, voire de connerie.