mardi 20 décembre 2011

Réflexions sur le racisme.




Dés que l’on évoque ce sujet, un rugissement féroce jaillit de la foule des intellectuels branchés, des endoctrinés idéologiques, des idiots utiles ou pas, des professionnels de l’anti-racisme sélectif et de tous ceux qui radotent dans les médias et surtout à la télé, sur le soi-disant racisme de Français de souche pour les culpabiliser… Les médias, la plupart des politiciens, tous les syndicalistes, beaucoup de fonctionnaires …en un mot , les légions de la gauche plurielle socialo-communiste et bien d’autres sympathisants mous, sonnent le hallali pour tout individu voulant définir les mots et réfléchir aux réalités.
Ces gens, qui se considèrent comme les descendants intellectuels des Lumières et s’auto-proclament modestement des élites, savent, eux, que ce sujet doit rester tabou. La vérité complète et définitive sur ce sujet a déjà été établie par leurs soins et les lois répressives de la République punissent de fortes amendes, voire de prison ceux qui voudraient apporter quelque révision que ce soit à la version officielle. L’œil inquisiteur de la HALDE, de SOS -Racisme, de la LICRA ou d’autres « pompes à phric » du même tonneau, est braqué sur tout contrevenant.
« Ah ! Assez de silence, criez avec mille langues. Je vois qu’à force de silence le monde est pourri. » Sainte Catherine de Sienne.
Laissons le calme revenir, laissons baisser l’adrénalinémie de ces bien-pensants et tâchons d’éviter la prison !
La France est-elle encore le pays de la liberté ? Puisque vous me le dites, allons-y !

Envisageons donc, sereinement, en toute franchise, « cet instinct dont parfois nous médisons sous le nom de racisme. » J. Perret dans « Belle lurette ».
Nous constatons tous les jours l’ambiguité qu’ont acquis certains mots dans le langage actuel. Le mot racisme est utilisé par tout le monde, sans que personne ne se préoccupe des multiples significations que peut prendre ce mot. Entre la perception par le bon sens de différences évidentes entre les races humaines et la théorisation d’une éventuelle supériorité raciale, voire de la persécution d’un groupe social, il existe un abîme. Les associations anti-racistes contribuent, par leurs exagérations stupides, à refouler toute réflexion sur le racisme, de la pensée publique où elle ne doit pas apparaître, à la pensée privée voire intime où elle se réfugie, se terre, se dissimule… et souvent se renforce.
Par des procès ineptes et répétitifs, avec les sanctions financières qu’ils impliquent presque automatiquement de la part d’un justice politiquement correcte ou même sans justice (par une dénonciation à la HALDE ), ces associations ont réussi à faire disparaître le débat d’opinion du paysage médiatique français.
Comme disait l’Abbé Pierre : « Il faut quand même pouvoir dire à un Juif qu’il chante faux » (ou à Kouchner qu’il n’est moralement pas très clair)  sans que ce soit de l’antisémitisme ! »

On donne maintenant une définition tellement large du racisme qu’elle aboutit à nier l’évidence : c’est-à-dire qu’il existe des différences entre les individus de l’espèce humaine et que ces différences morphologiques ont justifié l’identification de diverses races à l’intérieur de l’espèce humaine. Pourquoi ce qu’on admet pour les chiens, les poules ou les vaches ne serait pas vrai pour l’espèce humaine ? Ce refus d’évidence est particulièrement curieux de la part de gens qui acceptent, sans broncher, l’hypothèse évolutionniste de Darwin, qui fait de l’homme le dernier maillon d’une longue chaîne évolutive animale.
Certains anthropologues affirment, sans preuve formelle de ce qu’ils avancent, que toute l’espèce humaine serait née dans la même région de l’est africain, d’une même souche unique. Il n’y aurait donc qu’une seule race humaine. Lucy serait notre mère à tous ! Ils ne sont même pas certains du sexe de Lucy et encore moins de sa nature : singe, pré-hominidé ou Homo ! Ici, on est en plein dans l’imaginaire-roi, l’élucubration devient reine et le valet-fraude n’est souvent pas très loin.
Mais d’ailleurs souche unique ou souches multiples, qu’importe ?
La filiation unique n’empêcherait en rien qu’au cours du temps, des différences du morphotype soient apparues, peut-être par hasard, plus probablement par nécessité d’adaptation au climat, au milieu ambiant et se soient ultérieurement perpétuées par transmission au génotype. Prière aux néo-darwiniens de ne pas diaboliser a priori cette suggestion ! Actuellement, il faut bien constater que des différences morphologiques existent bel et bien et que des races humaines ont évolué, au fil du temps, des endroits et des circonstances, de façon différente. La recherche médicale individualise d’ailleurs, objectivement, de plus en plus de prédispositions raciales, génétiques, pour certaines maladies.

La biologie animale ou végétale ne connaît pas l’égalité et, par contre, s’épanouit dans la diversité. Le racisme, au sens de discrimination raciale, est une tendance animale naturelle intuitive, probablement paléo-encéphalique des êtres vivants en général. L’homme en fait partie !
Il faut bien constater que les différentes espèces animales ou végétales ne se mélangent pas beaucoup entre elles, dans la nature. Qu’il y ait une tendance innée de chaque individu à fréquenter des personnes du même groupe social et de même affinité, de même langue, de même socle ethnique, religieux, culturel est prouvé par le mode de constitution habituelle des groupes sociaux et se trouve confirmé par le communautarisme actuel. Plus les périodes sont troublées ou violentes, plus ces phénomènes d’agrégation communautaire se manifestent.
On n’est pas raciste ou anti-raciste. Le racisme doit être considéré comme un continuum et non pas comme un état mental fixé. On est plus ou moins raciste, plus ou moins souvent, plus ou moins gravement raciste, en fonction de sa culture sociale, de son éducation familiale, de ses tendances personnelles et surtout des circonstances.
Il semble plus logique, et probablement plus efficace, pour réfléchir à ses conséquences sociales, de distinguer le racisme anodin du racisme grave. La frontière entre ces deux aspects du racisme devrait être mieux balisée et tout franchissement sévèrement puni.

Racisme anodin et racisme pervers :

Le racisme anodin constate des différences morphologiques et de comportement entre les différents groupes ethniques. Il les analyse éventuellement, les intègre dans la diversité biologique, mais s’astreint à la discrétion, à la courtoisie et au respect de l’autre, car tous les hommes ont la même dignité humaine.
Le principe de dignité humaine égale pour tous les hommes et femmes a été initialement affirmé dans l’enseignement du Christ. Accepter la même respectabilité de tous les hommes était une révolution des mœurs à l’époque. C’est l’apanage de la civilisation occidentale, malgré des manquements épisodiques, de l’avoir maintenu et généralisé au cours de nombreux siècles. Mais encore actuellement beaucoup de peuples, de castes et d’hommes n’acceptent pas ce principe et estiment avoir des dérogations !
En fonction de nos circonstances de vie, nous avons eu, nous avons ou nous auront probablement tous un jour ou l’autre des pulsions racistes. Je dis tous car il est erroné de penser que seuls des méchants sont concernés.
Ces pulsions racistes sont plus ou moins exprimées, plus ou moins longtemps, plus ou moins fort. En général, la raison, le bon-sens et l’éducation les contrôlent et les dominent.
C’est plus facile pour ceux qui ne se sentent en rien menacés par ces différences de comportement et qui les voient de très loin.
C’est plus difficile pour ceux qui y sont confrontés, par force, dans la vie de tous les jours.
En clair, il est plus facile de ne pas avoir de pulsions racistes quand on habite le VII° arrondissement de Paris que quand on est un Français expatrié en Côte d’Ivoire au moment où les Patriotes du Président Gbagbo vociféraient dans les rues d’Abidjan qu’ils voulaient manger du Blanc !

La situation peut devenir dramatique si les conditions économiques du moment ne permettent pas d’assurer les moyens fondamentaux de vivre à toute la population. La lutte pour la survie s’impose alors. L’Afrique du Sud « arc-en-ciel » en a donné un mauvais exemple à Johannesburg. L’homme reste fondamentalement ce qu’il est depuis des millénaires : un animal féroce pour ses congénères, avec un cerveau qu’il a réussi à enduire, au fil du temps, d’une petite couche de civilisation. Mais la civilisation n’est qu’un vernis fragile, une mince protection acquise, qui dissimule la vraie nature humaine. Elle est longue à obtenir pour un homme, encore plus longue pour un peuple et peut se désagrèger en quelques instants dans des conditions de survie difficile. Nous avons tous la barbarie à fleur de peau !
« Rien n’est plus lamentable que l’homme parmi tout ce qui, sur la terre, respire et se traîne ! » Zeus dans le XVII° chant de l’Iliade.
« L’homme est un loup pour l’homme. » Plaute.
« L’homme est un gorille lubrique et féroce. » Taine.
« J’ai beaucoup appris sur la nature humaine, mais rien de très favorable. » Billy Wilder.


Différences morphologiques et de comportement :

Si l’on englobe dans le mot racisme le fait de constater ces différences morphologiques ou de comportement d’un groupe ethnique à l’autre, tout le monde est raciste. En fait, constater ces différences est l’énoncé d’une vérité.
Que des défauts ou des qualités aient pu être attribués, par la perspicacité populaire ou par des manipulations mentales, à certains groupes est un fait banal. La « radinerie » des Ecossais, la « balourdise » des Belges, la nonchalance des Sud-américains, la « fainéantise » des Corses et le travail arabe…. sont devenues l’objet de plaisanteries. Pendant un temps, on a aussi brocardé les blondes, sans beaucoup plus de raison logique. Ces comportements de la vie de tous les jours sont difficilement mesurables, objectivement, par des méthodes statistiques mais subjectivement la clairvoyance populaire amorce leur reconnaissance, les conditions de vie du moment les confirment ou les infirment, des manipulations peuvent les déformer et elles peuvent même changer d’une époque à l’autre. Les Français ont bien cru, à tort mais avec délice, qu’ils constituaient le peuple le plus intelligent de la Terre !!!
Qu’il y ait des différences de comportement entre les groupes sociaux, raciaux, ethniques ou claniques, tout le monde devrait en convenir, car c’est évident. C’est la vie réelle ! D’ailleurs un comportement identique de toutes les populations de par le monde le rendrait bien insipide et ennuyeux. Les voyages n’auraient plus d’intérêt.
Ce racisme anodin, superficiel est finalement acceptable s’il reste discret, dans le domaine privé. L’homme civilisé, qu’il soit noir, blanc ou jaune, devrait se faire un devoir de ne pas en faire état, de façon discourtoise, dans son discours et dans ses actes publics.


Acceptons aussi le fait que certains groupes ethniques, pour des raisons probablement plus liées à leur milieu, à leur culture qu’à leur patrimoine génétique, réussissent mieux que d’autres, dans un domaine de l’activité humaine et à un moment donné de l’histoire de l’humanité. Beaucoup de Juifs participent actuellement au marché de l’argent dans le monde. Des Noirs dominent les épreuves de sprint et même la majorité des disciplines en athlétisme, sans parler du basket-ball américain et du monde du jazz. Les Asiatiques, Indiens en tête, s’adaptent remarquablement à l’informatique… et au capitalisme. Les Chinois, commerçants extrêmement doués, se posent en successeurs potentiels des Américains pour la domination du monde...
Des différences de comportement se retrouvent aussi dans des groupes d’âge, de religion, de langue…de revenu financier ou de couche sociale, voire d’orientation sexuelle.
Ces différences de comportement communautaire peuvent changer avec le temps ou par assimilation dans un autre groupe social. Porter un jugement subjectif de valeur sur ces différences est un comportement humain habituel. Ceci d’autant plus qu’en Occident, beaucoup de minoritaires font tout ce qu’ils peuvent pour singulariser leur groupe. Les tenues vestimentaires des Noirs américains sont recherchées et voyantes ; le comportement de certains homosexuels frise l'extravagance…Ici encore on est dans l’anodin, si l’on reste dans le domaine privé.
En effet, il est fondamental, pour les personnes qui se veulent civilisées, de faire l’effort intellectuel nécessaire pour cantonner ces considérations personnelles dans leur petit domaine privé, pour ne pas heurter la susceptibilité souvent exacerbée des autres. Dans le monde, ces différences de comportement des communautés humaines induisent des organisations sociales différentes d’un pays à l’autre, qu’il s’agisse du cadre politico-administratif ou des structures économiques. Beaucoup dans les inégalités de développement économique dépend des structures que se sont donnés les pays et qu’ils doivent aux décisions, bonnes et mauvaises, de leurs prédécesseurs et accessoirement aux conditions géographiques locales (climat, richesses minières, végétation…). Un pays peut, s’il le veut, rattraper rapidement son retard technique. La volonté des hommes qui y vivent actuellement et notamment de leurs dirigeants, reste le facteur déterminant.
Les modifications de niveau de vie qui se manifestent actuellement d’un pays à l’autre en sont la preuve. Un exemple : L’Algérie et la Corée du Sud ont démarré pratiquement ensemble leur indépendance, chacun de ces deux pays après une guerre féroce. Les avantages climatiques, de richesse pétrolière et gazière, d’infra structures … étaient tous en faveur de l’Algérie. Mais la Corée du Sud n’a connu ni l’islam, ni le marxisme. Pourtant, qui oserait comparer maintenant le niveau de vie des peuples Algérien et Coréen du Sud ?
Qui pourrait nier que le niveau matériel de la vie n’est pas le même en Occident, en Russie et en Afrique ?
Depuis la révolution industrielle en Europe, l’économie est devenue prépondérante pour déterminer le niveau matériel de la vie des peuples. Bien sûr, il y a encore des populations qui vivent très heureuses dans un dénuement surprenant. La diversité biologique s’étend à la volonté et à la capacité d’utilisation optimale des techniques du moment. Que la domination économique du monde favorise l’amélioration des conditions de vie matérielle des populations dominantes est difficilement contestable. En contrepartie, il est aussi évident qu’elle a demandé des efforts importants et soutenus aux peuples qui l’ont établie. De plus, cette domination économique n’est pas fixée ; elle évolue avec le temps… et peut changer. L’Europe et le monde ont été économiquement dominés par les Espagnols (XVI° siècle), puis par les Français (XVII°-XVIII°), par l’Angleterre (XIX°), maintenant par les Etats-Unis (XX°-XXI°) et peut-être par la Chine bientôt.
Reconnaître ces différences de développement économique n’est pas tomber dans un racisme punissable, c’est reconnaître une évidence. C’est pourquoi il faut distinguer le racisme anodin, que nous venons d’envisager, du racisme pervers, que nous allons maintenant disséquer.

Le racisme grave, pervers, haïssable et punissable, commence quand une des trois actions suivantes se manifeste.
  • Apparition, dans le niveau de langage privé et à plus forte raison public, d’une hiérarchisation, que l’on prétend objective, de différences morphologiques ou comportementales, entre des races pour établir un ordre, avec des supérieurs et des inférieurs.
Remarquons toutefois que les guerres ont entretenu, pendant des millénaires, cet état de fait de races dominantes et dominées, en se fondant sur la force physique ou militaire. Malheureusement, mais effectivement, la force, physique ou militaire, a été toujours nécessaire pour maintenir une civilisation et le respect que le reste du monde est supposé lui devoir. « L’épée est l’axe du monde » De Gaulle.
En a t-on fini ? Rien n’est moins sûr, mais les clivages ne seront probablement plus les mêmes. Le premier événement grave, même survenant à l’autre bout du monde, peut éroder la petite couche de civilisation qu’il a fallu des siècles pour établir et nous faire retourner à la violence originelle.

Mais la force physique n’est pas forcément suffisante.
On peut imaginer, et on doit respecter voire honorer, des sociétés qui ne mettraient pas la force militaire, l’argent ou le luxe matériel au premier plan de leurs préoccupations et qui voudraient vivre dans un monde plus spirituel, plus moral, plus libre. Les ordres religieux monastiques en sont un bon exemple, à l’intérieur des sociétés occidentale ou asiatique. Ils n’ont rien de méprisable, bien au contraire. Les Indiens Guaranis en Amérique du Sud et les Amish aux Etats-Unis d’Amérique non plus ! Les Karen en Birmanie …les Boudhistes Tantriques au Tibet, ont entamé une lutte inégale et désespérée pour pouvoir survivre libres.

  • Utilisation de l’appartenance d’un individu à un groupe social pour lui attribuer les ou certaines caractéristiques attribuées à son groupe social.
Pour un individu donné cela a de grandes chances d’être faux ! Il y a des Corses qui travaillent, des Ecossais qui ne sont pas près de leurs sous, des Belges intelligents… et des Français cons ! Même si l’immense majorité des casseurs-pilleurs, dans les émeutes raciales ou dans les manifestations en Europe, sont des Noirs ou des Beurs, tout beur ou noir ne peut être automatiquement assimilé à un délinquant. Il ne doit pas l’être mais, il faut bien reconnaître que la communautarisation ostentatoire d’excentriques, soulignant agressivement leur singularité ethnique, religieuse, culturelle ou sexuelle… ne facilite pas l’effort intellectuel nécessaire à la masse autochtone pour dominer la réaction instinctive de mettre, à tort, tous les membres d’un groupe dans le même panier.
« La confiance ne se décrète pas, elle se mérite. » Jacques Rueff.
En médecine, nous avons exactement la même difficulté pour passer du raisonnement statistique au cas particulier d’un malade. Une statistique, bien menée sur de grands groupes de malades, donne des certitudes à la médecine dite « fondée sur les preuves », quand elle concerne une population. Dans le cas particulier que représente chaque malade, le choix, même orienté logiquement par l’argument statistique, garde un côté aléatoire. C’est un pari orienté ! C’est ce qui confère un aspect artistique à la bonne médecine scientifique. 

  • La perversion raciste s’aggrave vers le diabolique lorsque ces jugements de valeur débouchent sur des insultes ou des brimades, des brutalités, des raquets (rackets) ou des sanctions, des meurtres ou des génocides, décidées par certains hommes contre d’autres hommes ou groupes ethniques.


Ce racisme pervers est moralement, individuellement et socialement, redoutable. Il est indéfendable et condamné par la Morale fondamentale. Il doit être puni par la Justice. Il est inacceptable dans une société civilisée.
C’est à ce niveau là, au niveau de la perversion du concept, qu’il faut combattre férocement le racisme. Mais il faut viser juste.
La première erreur des politiciens a été de combattre le racisme trop en aval. Par exemple, procurer seulement des gilets pare-balles aux policiers engagés contre les saccages des banlieues par des groupes de jeunes voyous ethniquement homogènes ou d’émeutiers communautaristes.
En amont, la deuxième erreur politique a été de sanctionner des vétilles. Diaboliser la notion de discrimination, par exemple. La perception de différences inter-ethniques est banale, naturelle, instinctive et anodine. Le fait de les percevoir ne peut être délictueux. Si on combat le racisme anodin trop en amont, comme on le fait depuis de longues années, la population cache ses opinions, les fait rentrer dans la sphère personnelle ou intime. Mais elles s’y renforcent parce qu’elles sont vraies et naturelles et qu’on les interdit. Bref, il a été stupide de s’attaquer à « Y a bon Banania » ou à « Tintin au Congo »!
La lutte contre le racisme pervers est absolument nécessaire. Mais l’antiracisme officiel interdit de parler de races et donc de réfléchir dans le calme aux solutions à apporter aux difficultés de la coexistence de diverses communautés. L’immigration massive et incontrôlée que connaît la France a crée ce problème. Pour le résoudre, nos élites, prisonnières de leur idéologie, n’ont pas trouvé mieux que d’interdire d’en parler pour ne pas risquer de promouvoir le racisme.
Nos intellectuels rêvaient d’assimilation, maintenant ils sont moins ambitieux et nous parlent seulement d’intégration et nous vivons en pratique dans un communautarisme assaisonné d’insécurité et de violence, en craignant l’extégration, qui est le contraire de l’intégration. L’autochtone devrait s’intégrer dans le moule culturel de l’allochtone. Soyons clairs. L’intégration n’a plus aucune chance.
Si, au fil des générations, ce communautarisme finissait par s’homogénéiser, on atteindrait l’idéal. Les diversités minoritaires se fondraient harmonieusement avec le socle majoritaire pour produire un ensemble meilleur. On n’en prend pas le chemin dans l’immédiat !
L’extégration, qui se profile, serait redoutable.
En un mot, le gouvernement fait l’autruche jusqu’à ce qu’un évènement imprévu, une situation mal gérée ou un problème non traité fasse vibrer ou exploser le système. Démosthène se moquait de ce pugiliste qui ne se mettait en garde que contre les coups qu’il venait de recevoir ! Nos gouvernants font constamment la même chose avec le plus grand sérieux ! Les démocraties représentatives occidentales vivent maintenant dans une hypocrisie telle qu’elle sera probablement le linceul de leurs cadavres, si elles ne se corrigent pas rapidement. On ne peut pas imaginer de coller des rustines sur toutes les nouvelles perforations d’une chambre à air vieillie et hors d’usage. Il faut un jour envisager de changer la vieille chambre à air. Il faut changer de paradigme diraient les pédants. Tout simplement revenir à la réalité des faits et s’y soumettre !

Les Français autochtones, dits « de souche », sont-ils racistes ?


Quoiqu’on en dise, la population autochtone française avait, de tout temps, manifesté sympathie et compassion envers les quelques personnes immigrées, parfois malheureuses qu’elle côtoyait tous les jours. Mais quand leur nombre a augmenté et qu’il a fallu qu’elle adapte son mode de vie aux difficultés sociales liées à cet afflux massif de population, là elle a renâclé. Pour faire passer la pilule aux autochtones, nos autorités publiques ont d’abord sous-estimé publiquement l’abondance de cette immigration incontrôlable. Cela s’appelle mentir. Puis les pouvoirs publics ont minimisé son coût pour le budget national. Les menteurs devenaient récidivistes ! Enfin, les « menteurs-récidivistes » nous ont vanté les potentialités de la France Black-Blanc-Beur, dans le cadre d’une Europe métissée. Le terme était impropre mais quelques uns l’ont cru parce qu’il sonnait bien ! On revenait à la méthode du Docteur Coué. En fait, personne ne connaissait au départ les résultats que pouvait donner ultérieurement cette expérimentation sociale : une cohabitation raciale, rapidement installée et fortement dosée. Dans l’hexagone, actuellement, on constate que différentes communautés vivent à côté les unes des autres, sans beaucoup se mélanger. Malgré les énormes moyens mis en œuvre, répressifs ou autres (financiers, publicitaires, médiatiques, manipulations mentales…) un changement profond des mentalités des uns et des autres ne se décrète pas ; il ne peut être déclenché que par de véritables modifications des réalités qui les ont engendrées.
Le monde imaginaire et le monde réel se rencontrent de temps en temps. C’est alors douloureux pour l’imaginaire ! Le pot de terre n’a jamais pu résister au pot de fer !

La France, comme beaucoup de pays latins, habituée à des afflux de populations variées sur son territoire, est traditionnellement un pays d’accueil pour des immigrants qui souhaitent s’intégrer au mode de vie autochtone. Les Français sont encore très peu racistes à notre époque. Ils restent dans l’anodin. Les anglo-saxons le sont bien davantage, les Arabes encore plus et les Chinois portent la xénophobie à son paroxysme, sans le faire voir grâce à leur impassibilité proverbiale.
Par contre, ne pas être raciste n’implique pas forcément de laisser des minorités imposer leurs volontés à la majorité. La France a déjà vécu ces dernières années des émeutes raciales et on peut en prévoir d’autres. On a vu à plusieurs reprises, des heurts entre Musulmans et Juifs sur le territoire français à l’occasion de quelque événement dans le monde et particulièrement au Moyen-Orient. La conséquence de ces troubles sociaux est l’apparition de manifestations, plus ou moins exprimées, de racisme réactionnel dans la population autochtone. Dans tous les pays du monde, quand une fraction sociale immigrée et non intégrée atteint environ 10% de la population totale, les problèmes raciaux commencent. C’est la fameuse masse critique. Quoi qu’il en soit, finissons-en, définitivement, je vous prie, avec la fable que seuls les Blancs ont des pulsions et des comportements racistes. Demandez à un Hindou si un brahmane et un intouchable ont la même dignité ! Penchez-vous sur les rapports entre Arabes et Noirs, dans le monde actuel et dans l’histoire ! Demandez à un Musulman s’il considère que la femme est l’égale de l’homme ! Demandez à un Tutsi son sentiment vis-à-vis d’un Hutu ! La discrimination négative existe encore dans le monde entier. L’esclavage n’est pas aboli, de nos jours, dans tous les pays.
Finissons-en aussi avec cette habitude détestable qui consiste, lorsqu’on est à court d’arguments dans une discussion, à traiter son interlocuteur de raciste, sexiste, anti-sémite…ou autres noms d’oiseaux, voire de fasciste, pour le condamner ipso facto à la vilennie, à la honte et à la réprobation sociale.
La diabolisation par le verbe doit être supprimée du débat courtois et civilisé. Comme l’a été la peine de mort !
« L’antiracisme normaté est en train de devenir une idéologie totalitaire analogue à ce que fut le communisme au XX° siècle. » Alain Finkielkraut.

Racisme acceptable, voire utile :

La modernité sectaire n’est plus à un paradoxe près. On nous glisse subrepticement l’idée inacceptable qu’il existerait un racisme acceptable.
En fait, au lieu de distinguer le racisme anodin du racisme pervers, la pensée dominante a établi la notion que la gravité du racisme était liée au sens dans lequel il s’exerçait.
A côté du racisme abject, qui fait souffrir des populations défavorisées ou qui permet à une population dominante de brimer, voire de tuer les dominés, il y aurait des formes de racisme acceptable, tolérable voire utile, lorsqu’elles frappent des populations dites privilégiées.
On avaliserait ainsi un racisme social compensateur ! Il y aurait un racisme acceptable par la pensée unique de la modernité et l’autre…
Que des Africains du Sud noirs persécutent et tuent sauvagement des Mozambicains, des Zimbabwéens, des Tanzaniens noirs, dans les townships de Johannesburg ne mérite pas la une des médias, car ce sont des noirs qui se montrent racistes et qu’ils ont « l’excuse » de la pauvreté. Racisme acceptable, du bout des lèvres.
Le racisme anti-blanc est devenu idéologiquement acceptable, grâce aux produits de dégradation du marxisme. Exproprier et éventuellement tuer des fermiers blancs au Zimbabwé est une erreur regrettable, mais vénielle, dont les médias internationaux parlent peu. Sous-entendu, par la pensée dominante, les blancs auraient tellement fait souffrir les noirs que cela équilibrerait le bilan.
Au nom de quelle nouvelle invention juridique peut-on rendre les successeurs responsables moralement des actes de leurs prédécesseurs ? Seuls les révolutionnaires de 1794 en Vendée, Staline et les communistes un peu partout dans le monde et quelques mafieux sadiques, en Italie ou ailleurs, ont osé s’attaquer aussi à la famille de leurs ennemis. On ne peut pas en faire des références. La prescription juridique impose l’oubli judiciaire au bout d’un certain temps. Sachant que les valeurs morales changent au fil du temps historique, un boîte à idées américaine a proposé d’interdire de juger sur le plan moral tous les actes ayant plus de cinquante ans. On définirait ainsi une Prescription de Jugement Moral (PJM) qui, elle, commencerait cinquante ans après les faits. Ainsi, on s’abstiendrait de porter un jugement moral sur des actes datant de plus d’un demi-siècle. Avec cette PJM, les recherches historiques envisageraient les actes de nos prédécesseurs en s’imposant de tenir compte des circonstances, des habitudes de leur époque et des principes moraux en vigueur. Rien n’est plus stupide que de juger les actes d’Alexandre le Grand en fonction des principes de la démocratie et ses décisions en fonction des droits de l’homme. Inversement, il est permis de se demander ce que pourront penser nos descendants au XXII° siècle, de notre société qui tue hypocritement, sous le manteau, les petits fœtus et les vieillards fragiles. La PJM servira peut-être à sauver la réputation historique de notre temps et de sa pensée unique ?

Quoiqu’il en soit, un véritable racisme anti-blanc, anti-Occidental, s’est installé dans beaucoup de populations du monde, qui bénéficient pourtant de subventions ou d’autres aides, provenant en grande partie de l’Ouest de l’hémisphère Nord. Curieusement, on peut même percevoir ce racisme anti-blanc parmi des populations allochtones, qui vivent volontairement sur des territoires Occidentaux et y trouvent de nombreux avantages matériels ! Ce racisme anti-blanc s’apparente souvent à de l’envie, voire à de la jalousie, fondée sur des différences de niveau de vie matérielle.
Lors de l’élection du Président Obama en novembre 2008 tous les éditorialistes du Tiers-Monde se focalisaient plus sur l’importance de la couleur de sa peau que sur ses qualités intrinsèques ou son projet de gouvernement. Ils y voyaient tous une revanche du Noir contre le Blanc dominant !
Toutes les religions défendent souvent les mêmes principes moraux, avec parfois des moyens plus contraignants pour le faire, que l’Eglise catholique. Paradoxalement, elles sont épargnées par nos intellectuels alors que la cathophobie est à la mode parmi nos élites. Elle se manifeste régulièrement et contraste avec un fond constant d’islamophilie. Sous prétexte qu’elle a été la religion dominante en France pendant longtemps et qu’elle conserve une influence spirituelle millénaire indiscutable, il est toléré de l’attaquer à propos de tout et de rien. Le moindre propos d’un Pape est disséqué, isolé, interprété et parfois dénaturé par les médias. Le Pape est la cible d’attaques grossières du Canard enchaîné et de bien d’autres déchaînés, de façon systématique et lassante. Pourtant, dans nos démocraties où le quantitatif est roi, connaissez-vous un homme politique qui draine autant de monde que lui quand il se déplace ?

Un cimetière Juif profané, c’est de l’antisémitisme qu’il faut punir férocement ; un cimetière musulman dégradé, c’est une insulte inacceptable à l’islam ; un cimetière franchouillard mis sens dessus-dessous, c’est habituel et donc bénin. Les institutions publiques n’ont pas le droit de financer la construction de Mosquées, mais elles peuvent donner le terrain et participer au financement de centres culturels islamiques, qui deviennent ultérieurement des Mosquées.
La sélectivité dans l’appréciation de la gravité du racisme ouvre toutes grandes les portes de l’infamie.
Justice ? Absente ! Alors, magouilles !
Les religions et l’Etat doivent être séparés. Point final.



Pire, le racisme peut même être jugé utile. Le racisme d’Etat, la discrimination positive, « pro active action » que les Américains ont inventé puis abandonné, ont été relancés par le Président Obama et repris dans beaucoup de pays. Sarkozy, peut-être sous l’influence du carlabrunisateur, a été sur le coup après sa première élection. Ce ne sont rien d’autres que des manifestations d’un racisme social compensatoire, qui a pour but de permettre à des minorités d’être artificiellement représentées par des quotas. Ce racisme politique va à l’encontre de la méritocratie, mais se drape dans le voile de la justice sociale. Il a surtout un effet dévalorisant pour ce type de promotion que les plus brillants des minoritaires perçoivent et déplorent. Les plus stupides de ces minoritaires sont les liders féministes qui souhaitent l’égalité numérique des hommes et des femmes dans les conseils d’administration, dans les entreprises, en politique… On pourrait aussi réclamer une adéquation numérique des différents groupes sociaux dans les prisons, devant le chômage ou devant l’impôt. Pourquoi pas un nombre égal d’hommes et de femmes dans l’armée ou dans la profession d’infirmière ?
Comme des discriminations sur les promotions persisteraient, on équilibrerait le système par des manœuvres coercitives et discriminatoires dans l’autre sens. Utopie !
Comme pour les impôts, à qui on a confié un rôle de redistribution des revenus !
Pour éviter les discriminations à l’embauche, on va développer le CV anonyme. Utopie !
Sous prétexte de justice sociale, on voudrait nous faire admettre un racisme redistributif, légal et obligatoire. Tout cela reste, pour moi, stupide et pervers.

mercredi 14 décembre 2011

Petit résumé de l'histoire de la France moderne




Depuis la Belle Epoque, à la jonction du XIX° et XX° siècle, qui a pu être considérée par certains comme l’apogée européenne du bien-vivre, on assiste à une lente dégringolade sociale dans tous les domaines…
D’abord à cause des guerres et pas n’importe lesquelles. 
La grande boucherie de 14-18 a littéralement saigné les populations française et allemandes. 
Ensuite la catastrophe militaire de 1940, qui s’est abattue sur une France mal préparée, l’a achevée psychologiquement.
Après, c’est la longue piste du déclin sur laquelle on peut apercevoir quelques bornes de marbre.
L’acte de décès de la grande France peut être estampillé le 11 mars 1963 à 6 heures 39 du matin quand le Colonel Bastien-Thiry a été fusillé. L’Empire Colonial Français était liquidé.  Des partisans, aidés par le communisme international et parfois par la maladroite CIA, avaient fait la guerre à la France. Ils l’avaient gagnée en Indochine mais perdue en Algérie. Qu’importe ! Finalement nos gouvernements successifs ont cédé le pouvoir à nos pires ennemis au détriment d’éléments plus modérés et moins haineux. Dans tous les autres pays de l’Empire Colonial Français, sauf en Guinée, la transition s’est faite apparemment plus harmonieusement mais rapidement, sous la pression du Général De Gaulle obnubilé par sa place dans l’Histoire. En fait, beaucoup de ces nouveaux pays ont eu accès, sans grande préparation de leurs zélites, à une indépendance fascinante mais dangereuse, dans un climat d’euphorie puérile. Les non-dits et les manipulations mentales allaient bon train.
De Gaulle et son gouvernement nous ont caché pendant longtemps le sort de 60 à 80 000 harkis, cyniquement désarmés, abandonnés, trahis par la France et massacrés dans des conditions épouvantables par leurs coreligionnaires.
La presse française s’est tue honteusement sur les crimes odieux perpétrés par la populace algérienne sur des Pieds-Noirs affolés, notamment à Oran, après les accords d’Evian, sous le nez de la Gendarmerie française qui détournait les yeux et restait l’arme au pied sur ordres du Général Katz sur place et De Gaulle à Paris.
Mais tout allait très bien Madame la Marquise !
La petite France naissante absorbait sans sourciller un million de Français chassés du Mahgreb par un grand mouvement de nettoyage ethnico-religieux baptisé « La valise ou le cercueil ». La population métropolitaine s’engageait, soulagée et insouciante, dans la croissance économique des « trente glorieuses », dans le mieux-être matériel et l’assoupissement cérébral. La bonne santé industrielle arrondissait les angles des difficultés sociales.
Puis des gouvernements socialistes se sont abattus sur notre petite France avec Giscard d’abord, puis Mitterand officiellement et Chirac en sourdine. L’Etat-providence se montrait généreux et gabégique. La dette souveraine était déjà devenue préoccupante, mais personne ne s’en souciait. Sous le règne de Sarkozy, la petite France s’est transformée en pauvre France, comme on disait dans les campagnes « le pauvre Albert » pour parler d’un défunt.
Sarkozy nous a abreuvés de modernité, de mondialisme, d’européisme, d’américanisme et de volontarisme. Il laissera dans l’histoire quelques aventures guerrières et une dette colossale. Dans la mémoire des Français ce sera son agitation fébrile et quelques idées saugrenues qui resteront. Comme l’Etat Français n’avait plus de rôle mondial majeur à jouer, il fallait l’adapter pour justifier ses prérogatives. On a développé l’Etat-nounou dont les fonctions sont devenues celles d’une assistante sociale omni-présente et fastidieuse. Il s’est chargé de s’occuper des faits divers, de l’organisation des fêtes et de la communication avec les médias. Les grands chantiers des gouvernements étaient la sécurité routière, les luttes anti-tabac, anti-alcool, contre le cancer, contre le sida, contre le sucre dans les sodas, les discriminations et dernièrement… la solitude dans la société. Parallèlement laxisme moral et délire social fleurissaient chez les bobos : féminisme égalitaire, théorie du genre, homophilie, drogue, sexe sans limite…
Progressivement, la pauvre France, dont seule la dette est restée souveraine, s’est noyée dans une conception technocratique de l’Europe, nébuleuse théorique gangrénée depuis le traité de Maastrich… Sa richesse a fondu et sa « substantifique moëlle » s’est diluée dans une abondante immigration incontrôlable et revendicatrice. Son prestige international s’est estompé…