lundi 1 août 2011

Les lois liberticides honteuses en France, pays dit de la liberté.

Depuis 1881, une loi protégeait la liberté de la presse. Elle avait supprimé toute autorisation préalable et tout délit d'opinion. Elle ne sanctionnait que trois abus : la provocation à la violence et au crime, la diffamation ( par définition publique) et l'injure. Cette loi de liberté, considérée comme adéquate pendant près d'un siècle, a été modifiée par de nouvelles lois ou amendements successifs à partir de 1970.
Loi Pleven (1972): introduit dans les interdictions la provocation à la haine et à la discrimination. Sachant que la haine n'est pas un acte mais un sentiment, cette loi vise à faire sanctionner par le droit pénal des notions plus ou moins inconsistantes juridiquement. Le droit ne devrait pas connaître le subjectif et l'arbitraire.
Loi Gayssot-Rocard ( duo sinistre d'un communiste et du spécialiste de la création de nouveaux impôts !) (1990) : rétablit le délit d'opinion.
Trois ans plus tard, on introduit la sanction de propos privés. Toute la vie quotidienne se trouve ainsi placée sous surveillance.
Loi Taubira ( 2001) : loi mémorielle qui protège les dogmes d'état quels qu'ils soient.
HALDE (2001) : punir toute diffamation publique ou privée envers une personne ou un groupe en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur handicap, de leur race ou de leur religion.

Cette avalanche législative aboutit à :
- la pénalisation non d'actes mais de propos.
- au déclenchement d'une action judiciaire, non par la victime mais par des tiers (associations stipendiées pour cela ) aboutissant à une véritable police de la pensée.
- à la mise en route de la subjectivité des juges.

Les dirigeants de notre société ont décidé d'opposer aux idées qui ne sont pas les leurs une fin de non-recevoir. On veut que la société soit purifiée de leur présence qu'ils qualifient de "relents nauséabonds". On ne hiérarchise plus les idées selon le vrai et le faux mais selon le pur et l'impur, le licite et l'illicite. On retrouve ainsi les sujets tabous des mentalités primitives ( Lévy-Bruhl) qu'il ne faut pas toucher ou aborder. Leur discussion n'est plus permise. Tout débat important est interdit.

Ainsi, ces lois associées à l'uniformité de l'éducation nationale et  au conformisme des médias habituels engendrent une docilité et un "panurgisme" de la société qui est une véritable  régression intellectuelle de la France.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, lisez l'excellent "La régression intellectuelle de la France" de Philippe Nemo aux Editions Texquis.

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